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 Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]

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Hime Karage
~Vagabonde du désert~
Hime Karage


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MessageSujet: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeDim 5 Oct - 19:02

    On ne peut pas dire que tout s'était passé comme prévu. Hime s'en était sortit, mais avec de belles égratignures. Son visage si pâle avait gagné, sur sa joue droite, une jolie éraflure encore rouge vif de la bagarre. Il faut dire qu'Hime ne s'était pas attendue à devoir affronter deux ninjas à la fois. La maison ne devait être habitée, d'après les rapports des espions, que d'une simple famille aisée. Rien n'avait laissé prévoir que deux autres membres de la famille allaient rappliquer durant cette journée-là. Mais il fallait voir le bon côté des choses. Eux ne s'étaient surement pas attendu à rencontrer un loup de la taille d'un cheval et à la musculature d'un buffle face à eux. Et c'était sans aucun doute ce qui les avait perdu. Les Karage étaient connus et redoutés pour leurs duos avec ces énormes canis lupus. Une fois encore, Hime et Fubuki venaient de prouver que les rumeurs n'étaient pas de simples inventions de pauvres fous. Cette mission s'était passée dans la forêt avoisinant le désert, frontière entre le pays du feu et celui du vent. Tout s'était finalement bien terminé. Hime était maintenant juchée sur le dos de Fubuki, et observait ce qu'elle avait récolté. Deux trois babioles de grands-mères mais qui semblaient avoir une certaine valeur, une boîte à bijoux de la femme de la maison, des kunaïs et shurikens pour son propre profit et un sac de fruit. Mouais... Pas très enthousiasment tout cela. Heureusement que les "pêches" précédentes avaient été plus importantes. Hime rangea les armes récoltées dans sa saccoche et donna une légère pression à Fubuki qui compris immédiatement. Il se mit alors à courir, bondissant habilement sur le sable brûlant du soir. A cette allure, ils arriveraient en début de matinée. Tout juste pour le départ à Suna. Effectivement, la journée qui s'annonçait n'était pas des plus banales. C'était demain qu'Hige - surement le membre le plus stupide du clan qu'est jamais vu Hime - allait se rendre à Suna pour effectuer un troc de ces petits "trésors" que le clan récupéraient contre des objets plus importants et vital à la survie. Habituellement, les Karage évitaient le plus possible de pénétrer au sein d'un grand village, préférant exécuter la transaction en-dehors. Mais cette fois-ci était exceptionnelle. Un grand "client" était de passage à Suna, entrevue avec la Kazekage l'y obligeant à y rester. A l'entente de cela, Akira, le chef, avait légèrement changé de nature de visage. Hime ne s'y était guère plus inquiètée. Cet homme était bien trop réservé et mystérieux pour qu'elle ne puisse connaître quoique ce soit à propos de lui. Quoiqu'il en soit, c'était à Hige de se charger de ce marchandage, et Hime n'y croyait guère. Il allait encore se laisser estroquer, comme toujours, et ce même si ce client était un des meileurs que le clan n'est jamais eû. La nuit tomba vite. Une légère bise fraîche se leva doucement, obligeant Hime à rejeter sa capuche blanche en arrière, et à se coller au pelage de son loup. Les nuits dans le désert étaient connues pour être fraîches, autant que le jour était connu pour être chaud. Alors qu'elle se collait contre son fidèle ami, la jeune fille se laissa alors bercer par les enjambés du canidé et par le silence ambient. Qu'on était si bien ici, seul au milieu de nulle part, sous la lune blanche et ses petites soeurs les étoiles. Des moments comme Hime les aimaient tant. Ce fût donc sans surprise que Fubuki la sentit s'endormir dans sa masse de fourrure, les objets volés serrés tout contre elle.

    Tout comme elle l'avait prévu, Hime et Fubuki rejoignirent la caravane à l'aube. Malgré l'heure matinale, le clan était déjà bien vivant, comme toujours. Hime avait dormit une bonne partie du voyage. Pour tout dire, elle ne s'était réveillée qu'une bonne heure avant d'arriver à destination. Et cela semblait lui avoir suffit. On pourrait même dire qu'il s'agissait d'une des plus longues nuits qu'elle eût faîte. Hime descendit de Fubuki et regarda ce petit monde qui s'agitait. Une sorte de gros chariot - appelé plus communément une charette spéciale à désert - se remplissait petit à petit de toute sorte d'objets divers, dont certains étaient encore recouverts par endroit de quelques gouttes de sang de leurs anciens propriétaires. Du coin des yeux, Hime remarqua un homme qui se détachait des autres. Un homme qui, à sa vue, faisait naître en elle une rage et une haine sans pareil. C'est homme n'était autre que Tsume Karage, son propre père. Ce dernier dût sentir sa présence, elle en était certaine. Mais comme toujours, tous deux s'évitaient et refusaient de se parler. Il règnait etre eux deux une relation électrique, ce n'était plus une surprise pour personne. C'est pourquoi Hime détacha bien vite son regard de lui pour s'avancer vers le chariot et y balancer les objets qu'elle avait récupéré. Cela aussitôt fait, elle s'attarda quelques instants à observer les divers objets présents lorsqu'une voix grave la sortit de ses semi-pensées. Elle ne connaissait que trop bien cette voix et ne mit guère longtemps à se retourner. Akira se tenait là, face à elle. Hime ne répondit rien, se contentant de le fixer. Il n'avait pas changé depuis son enfance. Il était toujours cet homme si fort et imposant. Il n'avait en rien perdu de sa force et du respect qu'il inspirait. Comme elle l'avait deviné, il ne tarda pas à reprende la parole.

    « Hige ne peut pas aller à Suna cette fois-ci. Tu t'en chargeras donc avec Fubuki. »

    Manquait plus que ça tiens ! Qu'avait encore fait ce bouffon pour ne pas aller faire ce troc? Hime aurait bien questionné le chef, mais connaissant son humeur à ne pas trop aimer les questions, elle préféra ne rien dire et se taire, le regardant partir après s'être assuré qu'elle avait reçu le message. Hime attendit donc de le perdre des yeux pour partir d'un pas lourd à la recherche de cet idiot du clan. Elle qui comptait s'entraîner durant cette journée, c'était râpée. Suna était bien à plusieurs heures de marche d'ici, elle ne reviendrait pas avant une heure bien avancée de la journée. C'était donc toute sa journée qui était fichue. Elle comptait donc bien le faire comprendre à celui qui aurait dû être chargé de cette tâche. Elle le trouva allongé un peu plus loin sur le dos de son loup blanc, les yeux fermés, une brindille provenant d'on ne sait où dans la bouche. Comme toujours, ce goinfre qui s'empifrait toujours la moitié des prévisions ne foutait rien, préférant se reposer plutôt qu'aider. Hime s'approcha alors silencieusement de lui et s'arrèta à hauteur où elle pouvait lui faire de l'ombre. Hige, après plusieurs minutes à faire quelques grimaces devant le soudain manque de soleil, ouvrit un oeil et apperçu l'adolescente à l'air maussade et agacée. Un étrange sourire amusé naquit alors sur son visage. Il n'en fallut guère plus pour énerver la jeune Karage.

    « Alors comme cela tu préfères t'astiquer les moustaches plutôt qu'aider à la survie du clan ? »

    « Ahah ! Mais c'est que notre jeune piplette a mangé un clown* dîtes-moi ! » rétorqua le garçon en se redressant, parlant sur le même ton ironique que l'avait fait précédement Hime. « Si tu veux te chamailler avec quelqu'un, va voir quelqu'un d'autres. J'suis pas d'attaque aujourd'hui. »

    « Comme toujours, le roi des bourdes a fait ds siennes j'imagine... » rappliqua Hime, persuadée d'avoir compris ce qui empêchait le jeune homme d'aller à Suna. Mais ce dernier ne tarda pas à renchérir, comprenant ce qu'Hime pensait.

    « C'est pas moi le problème idiote ! C'est Twi'. » dit-elle avant de désigner son partenaire du regard. Ce dernier était, en effet, allongé sur le sable chaud, une patte en bandage. Et à en voir par sa mine déconfite, ce ne devait pas être de la comédie. « On nous tendu un piège après avoir fini notre mission..... »

    « J'm'en fou. »

    « On s'attendait vraiment pas à voir d'autres bredins arriver. On a été rapides, mais pas assez on dirait... »

    « J't'ai dit que je m'en foutais ! » s'exclama subitement Hime, ce qui n'étonna qu'à moitié son interlocuteur. « A cause de ton manque d'attention, c'est moi qui dois aller à Suna ! C'est à cause de toi que je ne peux pas m'entraîn.... Eh ! Tu fais quoi là ?! » En effet, Hige avait approché sa main du visage d'Hime, tentant de toucher la coupure qu'elle avait sur le visage. L'adolescente avait alors reculé, semblant encore plus remonté que dans la seconde précédente. « On dirait que je ne suis pas le seul à ne pas faire assez attention... » lâcha-t-il, une légère marque de satisfation sur le visage. Hime allait renchérir lorsque quelqu'un l'appela de la caravane. Elle se contenta alors de se retourner, non sans lâcher une insulte à l'intention d'Hige, et de partir en courant vers l'endroit d'où on l'avait appelé. Le jeune homme, quand à lui, la regarda partir puis, se laissant tomber, lâcha un soupir et fit une moue désespéré.

    « Cette fille j'vous jure... »

    Hime ne tarda pas à revenir à la caravane. Fubuki avait déjà été attelé à la charette, et le contenu en avait été recouvert par un long tissu grisâtre. La jeune fille ne comprit que trop bien. C'était le signal pour partir à Suna. Recouverte d'une longue veste blanche, elle recouvrit son visage de sa capuche et alla prendre place sur la charette. Mais alors qu'elle allait donner le signal à Fubuki de partir, une main puissante la retint. Son corps frissonna à son contact, reconnaissant ce toucher entre mille. Alors qu'elle tournait la tête vers cet homme, dans son regard naissaient des miliers de petits éclairs, tous plus ravageurs les uns que les autres.

    « N'oublies pas : ne parles à personne. Ne t'arrètes pas. Et méfies-toi des gardes aux portes. » conseilla Tsume, plus sur le ton de l'ordre qu'autre chose.

    « Je sais ce que j'ai à faire. » déclara Hime d'un ton sec, rejetant vivement la pression de son père. Ce dernier la regarda alors partir sans un mot. Hime ne se retourna pas non plus. Elle était quelque peu secouée, il fallait l'avouer. Qu'est-ce qu'il était venu lui parler celui-là? Encore un de ses plans à deux francs six sous pour l'attaquer elle et Fubuki? Ou bien peut-être craignait-il pour sa réputation si elle venait à échouer quelque chose d'aussi simple. Hime secoua sèchement la tête, les sourcils froncés. Cet homme arrivait toujours à entrer dans sa vie par intervalles et y foutre un bordel pas possible. Et comme toujours, c'était ensuite à elle de tout ranger...


Dernière édition par Hime Karage le Jeu 9 Oct - 21:40, édité 1 fois
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Hime Karage
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeDim 5 Oct - 19:03

    Comme toujours, Hime avait bien calculé son coup. Elle avait mit deux bonnes heures à atteindre le village caché de Suna. Perchée en haut d'une dune, elle et Fubuki observait les portes du village. Une troupe infinie semblait vouloir s'y faufiler, à pas lents et tout aussi chargée qu'elle, si ce n'est même plus. Bien entendu, on était jour du marché, si l'on peut dire les choses ainsi. Suna allait être, le temps d'une journée, infesté de marchands en tout genre, tentant de vendre le plus de choses possibles, se battant avec les marchands voisins et veillant à proposer les meilleurs prix. Bref. Que des trucs ennuyeux qui vous prennaient la tête après seulement cinq minutes passés auprès d'eux. Et dire que c'était là-bas qu'Hime se rendait... Cette dernière ordonna alors à Fubuki d'avancer, ce qu'il fit. Une fois arrivée aux portes, Hime analysa rapidement la situation. Il y avait un bon nombre de personnes à pieds, mais les charettes étaient aussi bien présentes, trop présentes mêmes pour que les gardes ne les inspectent toutes. Aussi les laissaient-ils tous entrer sans exception. Ce serait un jeu d'enfant de pénétrer donc dans la village. Hige lui-même aurait pû y parvenir. L'adolescente n'eût donc qu'une seule chose à faire, ce fût de se faufiler au milieu de la foule. Chose aisée me direz-vous, surtout quand l'animal qui tire votre chariot n'est autre qu'un loup immense et imposant. Les marchands qui passaient à côté de lui le fixaient d'un regard à la fois intrigé et apeuré. Et si l'un d'eux avait le malheur de tenter de le toucher, Fubuki ne tardait pas à montrer les crocs, faisant ainsi reculer d'une bonne centaine de mètres au minimum le téméraire. Cela se passa un bon nombre de fois tandis qu'ils pénétraient, doucement mas surement, dans le village, et cela ne manqua pas de faire sourire Hime dont le visage était masqué par sa capuche. Une fois entrée dans Suna, la jeune fille n'eût qu'à suivre le mouvement. Bien entendu, le point de rendez-vous lui avait été expliqué, mais d'une manière si brouillon que même le plus doué des mercenaires n'aurait pû s'y retrouver. Le hasard la mena alors à une place assez imposante du village où bon nombre de marchands étaient déjà installés, faisant déjà les éloges de leurs divers produits. Mais ce fût un petit bonhomme qui attira alors le regard de la jeune fille. Paraissant au premier regard comme un bonhomme rachitique, une barbe blanche de plusieurs jours, quoique bien peignée, lui pendant au menton, les yeux plissés et le dos courbés, il se tenait au bout de la place, et la fixait silencieusement. Hime resta un insant immobile, Fubuki couchant les oreilles face à ce chahut général qui pourtant ne semblait gèner guère de monde. Soudainement, le vieil homme tourna les talons et s'enfonça dans une ruelle entre deux maisons. Hime ne tarda pas à donner le signal à son loup de le suivre.

    Le passage était tout juste assez large pour que l'on puisse passer la charette et un homme plutôt mince à son côté. Après s'être assurée que l'ensemble du chariot s'était bien enfoncé dans la ruelle, Hime arrèta Fubuki et se redressa pour faire face à celui qui se trouvait devant le loup blanc. Dôté d'yeux qui avaient dû être autrefois d'un bleu éclatant, il leva le visage vers la jeune fille et naquit alors sur son visage un sourire de vieillard. Plus d'un aurait été touché par ce visage apaisant, mais pas Hime. Depuis le coup où les deux singes de son clan l'avaient, sans le vouloir mais l'avaient tout de même fait, condamner à recevoir une bonne ristouille du chef, Hime ne pouvait plus vraiment apprécier et supporter ces vieux êtres à la peau ridée. Malgré la froideur qui règnait sur les traits du visage caché de la jeune fille, le vieil homme ne sembla pas remarquer l'air électrique régner autour de lui et prit la parole. Il se présenta comme le client qu'elle était venu voir. Comment avait-il pû deviner qu'elle était Karage? Vous voyez beaucoup de personnes se balader avec des loups géants vous ? C'est bien ce qu'il me semblait. Hime restait silencieuse, se contentant de l'écouter parler. Finalement, lorsqu'il le demanda, elle descendit de la charette et alla ôter le drap gris qui recouvrait la marchandise. Le vieillard s'en approcha et commença alors à inspecter objet par objet, ne se souciant guère des tâches de sang que l'on pouvait parfois trouver. Finalement, après quelques minutes qui parurent interminables aux yeux d'Hime, il se retourna finalement face à elle et lâcha un
    « Parfait ! » avant de disparaître devant elle. La jeune fille, à moitié dupe, pencha la tête de côté pour voir de plus près l'endroit précis où se tenait le vieillard. Maintenant, elle comprenait mieux pourquoi il avait choisit ce lieu. Dans la maison de droite se trouvait une porte donnant à la ruelle. Le client venait tou juste de s'y faufiler. Après quelques secondes de silence, il réapparut, l'air étonné. « Et bien Karage-san? Vous ne comptez tout de même pas laisser un vieillard tel que moi se blesser en déchargeant tout cela si ? » Hime aurait bien répondu ce qu'elle pensait, mais étant donné la situation, elle n'avait pas vraiment le choix. Débuta alors une lutte acharnée entre Hime et la centaine d'objet rangée dans la charette. Elle ne calcula pas le temps que cela lui mit à tout empiler dans la maison du vieillard, mais cela lui sembla pourtant durer une infinité. Lorsque finalement elle eût terminé, le vieil homme s'approcha d'elle et lui sourit. « Très bien Karage-san ! Vous pouvez maintenant prendre ce qui vous intéresse dans cette pièce. Vous l'avez bien mérité ! » dit-il avant d'ouvrir une nouvelle porte donnant sur une pièce remplit de toute chose dédiées au clan Karage. Parmis ces objets se trouvaient essentiellement de quoi manger, se battre, mais aussi des vètements et des objets médicaux. Mais vu le nombre, cela ne serait surement guère moins long que de décharger, bien au contraire. Jamais quelques heures n'avaient parû aussi longues aux yeux d'Hime. Après avoir recouvert la marchandise gagnée par le drap gris, de nouveau monté sur la charette, l'adolescente s'apprètait à partir lorsque le vieillard s'approcha d'elle et lui tendit un parchemin, lui demandant de le donner au chef du clan. La jeune fille hocha la tête, puis, après avoir pris le message, fit sortir Fubuki de cette ruelle. Autour d'eux, les bruits et paroles étaient toujours aussi présents. De quoi en rendre fou plus d'un. Pourtant Hime se surprit à proposer à Fubuki de rester un petit moment de plus. Mas une vision la fit bien vite changer d'avis. Devant elle, un père et sa fille marchaient main dans la main, parlant et riant ensemble. Si elle avait pû, elle les aurait bien embroché directement. Fubuki se remit de lui-même en marche, mais dû bien vite s'arrèter, cette fois-ci forcer par les choses. Une meute de villageois se trouvait devant eux, bloquant la rue. Il semblait y avoir quelque chose d'intéressant devant, mais Hime, qui n'en avait que faire, ne chercha pas à savoir ce dont il s'agissait. Tout ce qui l'importait, c'était de trouver un moyen de partir d'ici. Et impossible de faire demi-tour. Ils étaient bien partit... Désespérée, elle s'enfonça sur le banc de la charette où elle se trouvait et rabaissa un peu plus la capuche blanche de sa veste qui la recouvrait, elle et son visage.


    [ * "Hige" signifie "Moustache", d'où la référence ironique dans la phrase d'Hime. C'est pourquoi Hige parla du fait d'avoir manger un clown de sa part, tout en la désignant par le nom "piplette", antithèse parfaite avec le caractère d'Hime. ]


Dernière édition par Hime Karage le Jeu 9 Oct - 20:31, édité 1 fois
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Karage Yumee
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeDim 5 Oct - 22:07


    Une nuit étoilée, des couleurs bleuâtres, tendres et apaisantes. Une brise froide, gelée, qui venait gifler la peau fragile d’une jeune femme pâlichonne, perchée du haut d’un immense édifice qui n’était autre que la tour du Kazekage. Ses cheveux mi longs, ondulés et roux, dansaient dans le vent, dégageant son front et ses joues. Elle n’était vêtue que d’une robe fine et noire, faite de soie luisante. Nus pieds, la gorge laissant voir les traits indécis d’un sceau. Les bras balafrés de cicatrices diverses, des trous étranges. Comme des morsures faites de l’intérieur…Comme si un être la dévorait lentement, de l’intérieur, savourant sa chair avec délectation. Elle avait les yeux fermés, des larmes coulaient sur ses joues. Une plainte l’entourait, un cri désordonné qui résonnait dans le village ; qui faisait sortir les villageois de chez eux, dans une nuit qui se couvrait petit à petit. Derrière elle, des ninjas courraient sur place, tendaient les bras…sans jamais pouvoir l’attraper. Désormais elle ressemblait à un monstre. A une sorte de blaireau géant muni de sept effrayantes queues. Une aura noirâtre, des fumées bleues et blanches, sublimes. Des yeux d’eben, scrutant l’obscurité. Elle jeta son poids dans le vide, s’écrasa dans une matière molle qui ne lui était pas inconnue. Désormais elle était une petite fille. Elle était recroquevillée au fond d’une charrette creuse, couverte par une bâche lourde qui la cachait des regards. Elle pleurait, frissonnait. Parfois, elle se mettait debout, tentait de marcher mais la peur lui mordait le ventre et elle s’écroulait, les secousses du voyage n’aidant en rien cette tentative. A d’autre moments, elle sentait le soleil brûler sa joue, une main caresser son front, son nez. Des paroles féminines rassurantes qui s’effaçaient en un cri troublant, vite remplacé par une voix rauque, mauvaise. Cette voix lui faisait peur. Elle la connaissait peu mais elle faisait tordre son cœur en une souffrance terrible. La petite fille ferma les yeux, plaqua ses frêles mains contre ses oreilles, et sentit des poings empoigner ses bras. On la tenait fermement, le visage plaqué contre un poteau en bois. Le sable sous ses pieds lui faisaient mal, elle n’aimait pas le vent qui la giflait. Bientôt, elle sentit un fer lui brûler le dos…

    Yumee hurla, se détruisant les cordes vocales dans une plainte excessive. Elle se battit longtemps avec ses couvertures, comme si le fait de ne rien voir lui était nouveau. Elle s’affolait mais bientôt deux mains rassurantes l’arrêtèrent dans ses gigotements inutiles.


    « Calmez-vous Kazekage-sama, ce n’est qu’un cauchemar. C’est moi, Iori, ne vous inquiétez pas, calmez-vous. Je vais chercher vos médicaments, vous saignez encore. Je reviens. »

    La jeune femme demeura dans sa position actuelle, réclama d’une voix plaintive son compagnon. Shindô, un grand loup blanc d’une taille surnaturelle, se dirigea vers elle, posa sa lourde tête sur ses jambes, pour qu’elle puisse être bien plus rassurée. Elle le caressa tendrement, nouant ses doigts tremblants dans le pelage trop long de l’animal. Ses gestes étaient lents, enfantins, comme une fillette à la découverte de ses sens. Très vite, elle sentit le liquide chaud couler dans dos. Comme l’avait dit Iori, elle saignait encore, tâchant sa robe de nuit d’une couleur rougeâtre gluante et dont l’odeur lui était insupportable. Elle se redressa brusquement quand le ninja pénétra dans la chambre. Ce n’était plus la même personne, elle le sentait bien. Méfiante, elle se cabra et fit un bond jusque dans la salle de bain. Là, elle s’enferma, se lova dans un coin et se boucha les oreilles de ses paumes. Elle s’en fichait d’avoir l’air d’une folle. Son cœur battait fort, se cognait contre ses côtes douloureusement. Sa respiration était sifflante : elle était terrorisée. Quand la femme réussit à entrer dans la pièce, la jeune Kazekage se protégea dans une coque faite de ronces et de roches, invincible contre tout niveau inférieur au sien. Elle entendit les pattes de Shindô sur le sol, se coucher près du dôme où elle s’était résignée à rester. La femme ninja elle aussi s’assit près du loup, à une distance relativement importante.


    « Vous savez, Kazekage-sama, aujourd’hui le soleil va taper fort. Le ciel est bleu, et les nuages oranges. Les étoiles ne se sont pas encore effacées, elles demeurent là avec la lune, comme si elles voulaient perpétrer, encore et encore. Le marché se prépare très vite. La place est déjà remplie de bons citoyens prêts à revendre des objets et gagner leur vie. L’atmosphère est joyeuse. J’ai ouvert les rideaux de votre chambre, elle est très lumineuse. La vue est toujours imparable, sur un désert qui n’est pas très agité. »


    Ruyna semblait plongée dans son monologue. La jeune Juunin semblait se satisfaire dans ses paroles, dans ce travail si simple qu’était de raconter la vie extérieure à sa Kazekage. D’expliquer dans les moindres détails le ciel, les magasins, les gens. Et cela plongeait Yumee dans un calme incroyable, l’apaisant et la calmant tout à la fois. Le dôme sembla faner, tombant en fines ronces molles sur le sol. Shindô leva la tête, observa sa maîtresse debout, tâchée de son sang, un sourire pâle accroché sur le bout de ses lèvres.

    « Kazekage-sama, je vous trouve changée…
    - Je vais mieux Ruyna-chan, merci. Je vais me préparer et aller visiter le marché, je ne sais pas quand je serais de retour. Veille à ce que les papiers soient près avant midi. Ah, et j’aimerais être seule, n’envoie pas d’escorte.
    - Mais…
    - Fais-moi confiance Ruyna-chan, je suis peut être dérangée mais j’ai quand la conscience de défendre mon village. »

    Yumee accentua son sourire tandis que la femme s’éclipsa. Elle se doucha, se vêtit comme d’habitude, et en contradiction avec la manière dont elle était habillée dans son rêve. Pas de noir, mais des couleurs vives et pastelles, mêlant rose et bleu, s’alliant avec ses yeux bleuâtres. Une vague écharpe pendue à son cou, servant à cacher sa gorge, puisque c’était là que se trouvait le sceau. Aussi vite qu’elle était prête, la jeune femme se retrouva dehors, humant l’air en fermant les yeux, sentant le courant d’air soulever ses cheveux, caresser sa peau. Un sourire embellissait son visage malade. Elle se mit en marche vers le centre du village. Sur son chemin, on s’écartait, la saluant avec respect. La foule se découpait devant elle, se refermait sur son sillage. Une cohue incroyable régnait ici. On criait, ventait les mérites de ses produits, appelaient la clientèle qui défilaient sous ses yeux avec un regard intéressé, gourmand. On traînait, fouillait ses poches à la recherche de ryos échoués, les bras chargés de sacs lourds et traduisant un manque de raisonnable. Cela amusait Yumee de voir ces citoyens pavaner à la conquête d’objets plus ou moins divers, trônant sur une table à la manière d’antiquités. Elle-même aimait tâter ces reliques familiales du bout des doigts, traçant le contour d’une forme tantôt froide, tantôt dure, tantôt plate… Elle n’achetait jamais rien, mais se plaisait à poser des questions, à renchérir son savoir. A entendre les descriptions précises des vendeurs, sur des tons enthousiastes et pourvus d’un sens du commercial qui l’étonnait souvent.

    « Regarde, tu n’as pas déjà vu une bête pareille tout à l’heure ?
    - Si, mais il était moins grand. Ou alors je divague. Tu crois que c’est le même ?
    - Je ne pense pas, c’est celui de la Kazekage, alors que tout à l’heure, il y avait une charrette… »

    Yumee devint blême lorsqu’elle saisit ce morceau de conversation. Elle ne se retourna pas et continua son chemin, l’air de rien, pour ne pas avoir l’air de celle qui vient de tout entendre. Mais ces paroles la laissèrent perplexe… La même bête…un autre loup blanc ? Ils avaient dit en moins grand, accompagné d’une charrette. Qui était à bord ? Qui possédait un de ces canidés propres aux Karage ? La jeune femme buta contre un homme, s’excusa gauchement et reprit son chemin. Malgré la cécité, elle savait où elle marchait, chaque son et chaque odeur étant pour elle le tracé du chemin à prendre. Très vite, elle déboucha sur une ruelle particulièrement encombrée : un homme occupait le centre de toute les attentions, charmant les ninjas grâce à des armes forgées et comportant des décorations admirables. Elle n’y fit pas attention, car déjà Shindô s’était éloigné, humant l’air de sa truffe agile pour découvrir une odeur suspecte…et reconnaissable. Ils en arrivèrent tout deux à la même conclusion. Non loin de là demeurait une charrette bloquée, conduite par un loup blanc d’une taille incommensurable. Shindô se posta devant, gronda agilement pour prouver son sang direct. Il était plus grand, plus musclé, et semblait posséder quelque chose d’impérieux face à son pair. C’était la première fois que Yumee le voyait ainsi, montrant un côté de chef qu’il n’avait jamais eu avec elle. Elle leva les yeux vers la silhouette avachie.

    « Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vue au village. Comment avez-vous eu cet animal ? Et dites-moi d’où vous venez. »

    Malgré cet enchaînement impressionnant de questions, Yumee n’avait jamais laissé la place à la colère. Non, rien qu’un agréable ton enfantin, amical. Au contraire de Shindô qui imposait à l’autre loup sa présence, lui faisant coucher les oreilles comme s’il était effrayant. Elle se demanda alors s’il existait un rapport de hiérarchie entre ces animaux, car elle se rendait compte que son compagnon se comportait différemment. Comme…comme le loup de son père. Un air mauvais, mais dix fois plus agréable cependant. Un pincement au cœur lui signifia qu’elle avait un mauvais pressentiment. Et que ce mauvais pressentiment était sous ses yeux, jeune fille au visage caché sous une capuche blanche de neige…
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Hime Karage
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeVen 10 Oct - 18:48

    On ne pouvait pas dire que tout cela la passionnait, bien au contraire. Hime, avachit sur sa charette, ne prètait guère attention à ce qui pouvait se tramer devant elle. Fubuki ne bougeait pas d'un poil, grognant parfois si un gosse s'approchait un peu trop de lui. Mais ces cas-là étaient rares, très rares. Hime était même quelque peu surprise d'en voir certains la pointer du doigt - elle et en particulier son meilleur ami - chuchotant des paroles basses, une étrange lueur dans le regard. Elle ne pourrait dire pourquoi, mais elle ressentait quelque chose. Et quelque chose de désagréable. Un mauvais pressentiment, comme elle en avait eût parfois. Mais elle ne voyait pas ce qui pourrait la menacer, elle et Fubuki, ici, dans ce village si bruyant. Le visage caché par sa capuche, son regard capta soudainement une scène qui attira toute son attention. Non pas que cela lui fit plaisir, bien au contraire. Mais pourtant, elle ne pût détacher son regard de ce père et de sa petite fille riant aux éclats tandis que son paternelle la faisait voler dans les airs. Fubuki, qui avait aussi vu la scène, et surement deviné le désarroi caché de sa maîtresse, émit un léger son aïgu. Un encouragement, ou bien un moyen de changer les idées à la jeune demoiselle. Pour tout dire, cela aurait tout aussi bien pû être autre chose, Hime ne l'aurais pas deviné. Cette dernière avait déjà baissé la tête, les yeux fermés, replongée dans un souvenir en compagnie de son père. Et comme chacun de ses souvenirs en sa compagnie, ce n'était pas une partie de plaisir...

FLASH BACK

    Que lui vouait-on encore? Hime aurait bien aimé le savoir. Tout ce qu'elle pouvait dire, c'était qu'on l'avait convoqué auprès du chef du clan. Akira était connu pour être quelqu'un de très sérieux. Cela l'étonnerait donc s'il l'avait uniquement convoqué pour boire un thé. Akira se trouvait sur son loup lorsqu'Hime le trouva. Il était en pleine discussion avec un membre du clan. Lorsqu'il apperçut la jeune adolescente, il fit signe à son interlocuteur de partir, puis se tourna finalement vers Hime lorsque cela fût fait. Aucun des deux ne parlaient. Hime plongea son regard dans celui de son chef. Elle aimait à le défier, mais savait bien vite où s'arrèter. Elle en avait déjà payé le prix à maintes reprises. Un homme juste, mais dur. Très dur. Finalement, comme toujours, ce fût lui qui brisa le silence qui règnait dans ce désert à la température démoniaque. Et ce qu'il prononça, Hime ne s'y était surement pas attendu de si tôt. Un assassinat. On lui demandait tout bonnement d'aller en accomplir un. Son premier pour le clan, pour sa survie. Malgré l'excitation grandissante dans son organisme, la jeune fille ne laissa rien paraître. Restait sur son visage une expression neutre presque déstabilisante. Son regard ne quittait plus les pupilles bleus d'Akira qui continuait son explication comme si de rien n'était. Elle et Fubuki devrait se rendre jusqu'à la forêt, frontière entre le pays du vent et du feu, puis accomplir la mission demandée, voler les objets précieux et finalement revenir avec le butin. Basique. Simple. Mais étant donné qu'il s'agissait de son premier assassinat, il ne devait pas prendre de risque pour la jeune fille. Hime fût d'ailleurs légèrement surprise en entendant cela. Lui? Se faire du soucis pour elle? Ahah ! La bonne blague ! On lui aurait dit cela il y avait quelques années, elle n'y aurait surement pas cru. Mais heureusement, elle avait prit du plomb dans la cervelle et apprit comment fonctionnait le rang et les différentes places hiérarchiques. Mais tout de même... Finalement, ce fût la suite des paroles d'Akira qui la mirent sur méfiance. Fubuki lui-même baissa légèrement les oreilles. Quelqu'un avait été assigné pour l'accompagner. Un poids lourd pour elle, Hime le sentait déjà. Lorsque finalement Akira eût terminé de parler, Hime inclina légèrement la tête pour faire volte-face... et s'arrèter dans un automatisme impressionant. Face à elle, son père se trouvait là, immobile, la fixant, Zanshi derrière lui, l'air tout aussi mauais sur le visage, voire même pire.

    - Voilà celui qui t'accompagnera pour ta première fois, termina Akira avant de partir rejoindre le reste du clan.

    Si l'on aurait un jour dit à Hime qu'elle devrait faire équipe dans le futur avec son père, elle se serait sans aucun doute tué sur le champs. Mais voilà. Personne ne l'avait prévenu, et la voici maintenant au côté de son père, assise sur Fubuki qui courait derrière Zanshi. La nuit était tombée. Ils avaient dû traverser le désert durant toute la journée. Ils étaient maintenant dans une forêt dense, sombre, aussi silencieuse que l'étendue de sable qui leur servait de territoire. Et soudain, Tsume leva la main. Les deux loups s'étaient aussitôt arrètés. Tsume descendit de son loup, et Hime ne tarda pas à en faire de même. Rapidement, d'une voix neutre qui parût pourtant à sa fille grave et dépourvu d'amour, il expliqua que seul un couple de vieillard vivait dans la maison qui leur faisait face. En comprenant l'âge des habitants de cette maison, une légère moue naquit sur le visage d'Hime. Alors comme cela, on lui donnait un truc des plus simplites à faire. C'en était vexant: sa fierté elle-même venait d'en prendre un coup. Mais elle ne dit rien. Après un signe de son père, tous deux disparurent dans la nuit, fonçant vers un même but, cette petite maison perdue à quelques kilomètres du village le plus proche.
    La maison était simple. Peu d'objets lui entravaient le chemin. Hime parvint donc facilement à s'y introduire. Son regard s'habitua petit à petit à la pénombre. Fubuki était resté à l'intérieur. Un loup de cette envergure ne pouvait pénétrer dans un si petit habitat. Caché dans la forêt, il attendait patiement un signe de sa maîtresse. Quand à Tsume, elle n'avait aucune idée d'où il pouvait se trouver, et pour tout dire, elle n'en avait que faire. Elle n'avait surement pas besoin de lui pour tuer deux petits vieillards à moitié aveugles et sourds et surtout, endormit. En effet, deux boules se dessinèrent dans la nuit noire, enroulées dans un drap fin aux couleurs grisâtres. Hime s'en approcha alors en silence et posa sa main sur le drap pour finalement l'ôter d'un coup sec. Mais ce qu'elle vit la laissa sans voix...

FIN FLASH BACK

    Les pleurs de la petite fille la sortirent brusquement de ses songes. Cette dernière venait de se faire disputer par son père. Surement avait-elle fait quelque chose de mal. Cela, Hime ne pouvait le dire. Quoiqu'il en soit, un sourire invisible naquit sur son visage. Finalement, le monde n'était pas si injuste qu'il n'y paraissait. Et c'est alors qu'elle l'entendit. Un autre son, bien distinct et qu'elle ne connassait que trop bien. Dans un geste rapide et sec, elle se retourna pour plonger son regard dans les yeux couleurs or du loup qui lui faisait face. Un loup à la taille adulte, aux muscles déveoppés et aux crocs aiguisés. Fubuki lui-même ne pourra jamais devenir ainsi, même s'il avait encore quelques centimètres à prendre. Cela ne fit qu'intensifer la curiosité de l'adolescente. D'où venait ce loup? Pourquoi un animal du clan Karage se retrouvait ici, dans le village de Suna? Hime n'avait jamais entendu parlé d'un membre ici, même si elle savait que certains étaient dispachés un peu partout. Finalement, ce fût ensuite une jeune femme, surement plus vieille qu'elle de quelques années, qui attira toute son attention. Et le flot de question qu'elle lâcha à son intention fit naître un étrange sourire sur le visage d'Hime, toujours caché. Car oui, cela l'amusait. Cette situation en était même hilarante. Et dire qu'elle aurait pû louper cela s'il avait s'agit d'Hige qui y était venu ! Finalement, cet abruti n'était pas si inutile que cela en fin de compte !

    « J'n'ai pas pour habitude d'obéir aux ordres, et encore moins à ceux d'inconnus... » dit-elle d'un ton légèrement supérieur et hautain, prouvant ainsi qu'elle ne la craignait pas, loin de là. Fubuki, quand à lui, semblait plutôt intable, mal à l'aise. Les oreilles plaquées, il grognait en direction de l'autre loup, mais ressentait une crainte visible vu les secousses qu'il produisait sur la charette. Mais il était aucunement question de se laisser faire par celui-ci ! Surtout que cette attitude, cet aspect, cette musculature... Tout chez ce loup rappelèrent chez Hime et son ami un très mauvais souvenir. Il ressemblait trop à ces deux loups. Trop à ceux qui leur avaient déjà fait du mal. Ce fût d'ailleus peut-ête à cet instant précis, où Hime remarqua cette ressemblance, que son ton chagea quelque peu, devenant plus méfiant et emplit d'animosité.

    « Mais si tu veux parler, dis moi plutôt ton nom. »

    Elle ne demandait rien d'autre. Uniquement son nom. Le nom. S'il s'agissait de celui qu'elle attendait, le sien, elle ne savait pas encore comment elle réagirait. Ell verrait bien. En observant cette petit - car oui, elle devait bien faire dix centimètres de moins qu'elle - fille, elle remarqua alors un autre détail qui l'amusa et la surpris en même temps. Dans un geste lent et régulier, Hime secoua sa main de gauche à droite. Aucune réaction de la part de l'inconnue. Alors comme cela elle était bien aveugle. Un nouveau sourire se dessina sur le visage d'Hime qui ne pû s'empêcher de lâcher un « Intéressant... », le regard maintenant objuguilé par cette fille. Mais soudainement, une nouvelle boule naquit dans son estomac. Son mauvais pressentiment avait refait surface. Franchement ! Que pouvait-il lui arriver ici? Alors qu'elle observait l'inconnue, Hime porta sa main à son bras droit, sans pour autant deviner que ce nouveau souvenir douloureux avait refait surface uniquement à la vision de cette fille. Et elle ne s'attendait surement pas à la suite non plus....


    [Fin baclée. Code y oblige. ]
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeSam 11 Oct - 16:28

    Yumee souriait. Malgré la situation, elle souriait. Son cœur battait à cent à l’heure, attisé pour la présence de cette charrette étrangère, attelée d’un grand loup au pelage blanc pâle, magnifique. L’odeur de l’animal avait quelque chose de familier. Le sable du désert encore présent sur ses oreilles, ses pattes, ses griffes… Sur les roues abîmées de la voiture, sur le bois tiède. Elle frissonnait également, parce qu’il y avait une bâche, similaire à celle de son rêve…Sous laquelle elle avait enduré les secousses d’un voyage, sous laquelle elle avait mangé, dormi, cauchemardé. Sans rien, sans personne… La jeune femme frémit, fit quelque pas en direction de son compagnon pour poser sa main frêle et pâle sur son épaule ; parce qu’il était trop haut pour qu’elle puisse atteindre sa tête, et aussi parce qu’elle était relativement petite… Shindô semblait différent, voulait absolument tenir tête à son camarade de sang. Elle ne voulait pas qu’il se montre ainsi mauvais, parce qu’il faisait peur aux autres. Et en faisant peur aux autres, cela rendait sa propre étiquette de sauvageonne dangereuse plus importante, et ce même si elle était Kazekage. Son grade n’était finalement pas important, aux yeux des villageois. Ne comptait plus que la bête qui vivait avec elle, et la bête qui vivait en elle. D’ailleurs, à l’heure actuelle, on l’observait. Non pas elle, mais la charrette, les deux loups, les deux jeunes filles. Il régnait effectivement un calme absolu autour d’eux, et bientôt, les quatre Anbu chargés de sa protection firent un arc de cercle derrière elle. Ce fût un geste qu’elle n’apprécia pas du tout, puisqu’elle avait ordonné à Ruyna de la laisser seule, tranquille. Ainsi elle en était sûre, on la prenait pour une malade. Parce qu’elle rêvait de la mort la nuit, parce qu’elle saignait d’une cicatrice indélébile, on la prenait pour une folle. Une fille incapable de défendre un village. Elle songea qu’ils avaient dû arriver là en entendant les paroles de la jeune inconnue.

    « Mais si tu veux parler, dis-moi plutôt ton nom. »

    Yumee sourit, et avant même que les quatre hommes ne fassent un geste pour se jeter sur la charrette, la jeune femme se retrouva en position assise sur le dos du loup. Un vague sourire aux lèvres, un air enfantin…terriblement sincère. Sa main se mit à courir sur le pelage de l’animal, sentant les frissons de colère qui s’émanait de lui.

    « Hime Karage, c’est ça ? C’est un joli nom. Fubuki n’a pas résisté longtemps et nous a confié cette information. Je ne lui en veux pas, Shindô est efficace aujourd’hui. »

    Shindô, à l’entente de son prénom, s’assit, désormais plus paisible. Il semblait qu’il ait agit en méchant vilain dans le seul but d’obtenir des informations, comme on le lui avait souvent demandé avec toute sorte d’animaux, et notamment les canidés. Il était donc d’une aide fort utile au village, puisque ayant la capacité de faire peur aux bête de part sa forte carrure. Assez fier de lui, il était désormais presque stoïque, observait sa jeune maîtresse du coin l’œil et captant la souffrance qui s’installait en elle. L’adolescente semblait en effet parler avec un air détaché, étonnant. Comme si le fait d’entendre son propre nom de famille ne lui faisait rien, alors que son cœur frappait ses côtes avec toute la véhémence d’un torrent sur les roches. Elle avait mal au ventre, l’estomac noué, la gorge douloureuse. Son dos la faisait souffrir, la cicatrice saignait. Mais elle souriait quand même. Hime Karage. Venait-elle du clan, venait-elle de cette bande de barbares ? De cette troupe pitoyable qui voguait sur les dunes, ne gardant avec eux que les plus forts, les normaux ; jetant dans leur sillage les personnes différentes, même s’il s’agissait d’enfants ? Non, c’était impossible, la caravane était dans le fin fond du désert, et même en compagnie de Nadiro, elle n’avait jamais vu un seul loup dans les parages… Elle n’était probablement qu’une échouée, l’une de celle qui avait été abandonnée soit à cause de la guerre, soit à cause d’une tare. Ou tout simplement quelqu’un de normal, vivant avec sa famille dans un coin du monde et partant à la recherche de sa véritable nature…Il n’y avait que de ça. Les Karage ne s’aventuraient pas en dehors de leur territoire de sable, ils…Mais, et si elle se trompait ? Et si elle avait faux ? Après tout, elle ne connaissait que trop peu son clan, pour n’y avoir vécu que cinq petites années, maltraitée et ignorée, cachée sous une bâche comme l’on cache une mauvaise marchandise. Yumee secoua légèrement la tête, chassant les questions qui lui renversait l’estomac, lui donnait une affreuse envie de vomir ses souvenirs, de les enterrer loin, très loin de sa vie actuelle. Elle esquissa un nouveau sourire, défiant l’animosité qui se lisait dans la voix de la dite Hime. Cependant, elle était sérieuse. Comme si elle venait de se remettre dans la peau de chef de village.

    « Tu as raison, je suis aveugle. Mais le vent que tu as bougé avec ton geste, je l’ai sentit et entendu comme s’il s’agissait d’une bourrasque. Ne cherche pas à utiliser une technique, tu t’en sortirais très mal. Je ne veux pas que tu te sentes en danger, ici personne ne veut ta peau. D’ailleurs, comme tu me l’as demandé, je vais me présenter…
    - Kazekage-sam…
    - Je suis Yumee Karage, chef de ce village. »

    Le ninja qui avait fait irruption dans sa conversation fit un bond en direction de l’inconnue, le bras levé et tendant une arme. Il était donc évident qu’il ne voulait pas laisser cette charrette extérieure s’en aller avec l’identité de son supérieur. C’aurait été mettre le village dans le danger. Et elle en était parfaitement consciente. Mais des ronces le plaquèrent contre le mur de la maison la plus proche, s’enlaçant autour de son corps à la manière de branches vivantes…et serpentant sur lui pour le bloquer. Les autres dénichèrent dans ce geste le mécontentement de Yumee, et surent d’ors et déjà qu’ils devaient partir. Et lorsqu’ils ne furent plus à portée de vue, un mur rocheux se dressa derrière elle, laissant seule les deux jeunes femmes. Le son semblait ne pas pouvoir traverser cette couche de terre brute, et les isolait de la population agitée. Yumee esquissa un nouveau sourire, se redressa et mit un pied sur la charrette, en face de l’inconnue. Avec un geste fluide, digne d’une personne voyante, elle déposa sa main sur la sienne : celle qui serrait un bras droit probablement douloureux. Il n’y avait rien de mauvais dans son geste, d’ailleurs, aucune haine ne pouvait être lue sur le visage de l’aveugle. Simplement…une curiosité étrange, qui la faisait souffrir et donnait à son expression quelque chose de maladif.


    « Je vais reposer ma question, maintenant que nous sommes seules, d’où viens-tu ? Ne te sens pas obligée de répondre seulement, je pense que tu as compris que je pouvais obtenir ce que je voulais par le biais de mon compagnon… Et je n’aime pas cette solution. Je préfère l’entendre de ta voix…Est-ce que tu as été envoyée ici par Akira… ? »

    Il n’y avait plus de sourire désormais, sur les lèvres de Yumee. Juste une haine incompréhensible vouée à ce nom qu’elle avait apprit à détester.


[HRPG : Ce n'est pas du tout baclé =0]
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeSam 11 Oct - 23:03

    [ J'tiens à m'excuser pour les futurs - et même celles que j'ai déjà faîtes - fautes que tu risques de rencontrer dans mes postes. Le clavier bug comme jamais, et il lui arrive de ne pas afficher telle ou telle lettre. Et comme je ne fais pas toujours attention et que j'ai la flemme de tout relire, ba voilà quoi... ^^' ]

    Hime n'aimait pas cette fille. Et elle ne risquait surement pas de l'aimer plus tard, même s'il pouvait s'agir d'une des filles les plus douces et sympathiques au monde. D'ailleurs, c'était bien ceci qui la dérangeait le plus. Ce sourire qui ornait son visage ne ressemblait que trop à celui dont ornait toujours sa mère, espérant la faire quelque peu réagir. Pour réagir, on pouvait dire qu'elle réagissait ! Ces sourires si sincères, se voulant rassurants et aimants, Hime détestait cela. Les voir la rendait folle de rage, rage qu'elle enfermait en elle-même, attendant le bon moment pour l'expulser de son corps. Et dans ce cas présent, elle dût se forcer une nouvelle fois à enfermer au plus profond d'elle-même ce sentiment de haine et cette envie de sang. On ne pouvait pas dire que la scène qui était en train de se dérouler ici passait inapperçue. Imaginer donc un peu ! Suna avait déjà dû surement être quelque peu secoué par l'arrivée de ce géant qu'était ce loup. Imaginez donc lorsque de ces animaux se retrouvaient alors face à face, une jounée de marchée où les rues étaient donc bondées, les deux canidés se grognant mutuellement dessus? Et puis il y avait bien sûr ces deux jeunes filles, l'une au regard vide, fixant un point fixe et pourtant invisible, et l'autre dont le visage restait éternellement caché sous une capuche couleur neige, contrastant avec la couleur vive qu'elle avait pour habitude de faire couler hors du corps de ses victimes. Mais cette fois-ci, ce n'était pas pour cela qu'Hime était venu jusque dans ce village, geste étrange, certes, pour elle ou un membre de son clan. Non. Aujourd'hui, elle n'avait même pas prit ses armes [Que j'ai toujours pas crées d'ailleurs...], bousculée par le temps et la précipitation des choses. Non. Aujourd'hui, elle était ici pour business. Elle avait crû que, après avoir quitté le vieux client, tout irait vite. Elle n'aurait eû plus qu'à quitter ce village et rentrer chez elle, dans ce désert qu'elle aimait tant, où personne ne vous disait que faire, où aller. Où seul le clan Karage règnait en maître. Son clan. Mais le destin en avait apparement voulu autrement. Car oui, quelque chose - quelqu'un - était venu chambouler son programme. Cette fille était apparue. Et Hime craignait pour la suite des choses. Oui. Elle pressentait que quelque chose ne tournait pas rond. Et plus les seconds passaient, plus ce sentiment se faisait fort, nouant ses entrailles dans son organisme d'adolescente. Autour d'eux, la plupart des villageois s'étaient arrètés, intrigués non seulement par la présence des animaux mais aussi par l'animosité qui flottait dans l'air, encerclant les deux jeunes filles dont le destins venaient de s'entre-mêler. Certains parents emmenaient leurs enfants au-dehors de cette rue, craignant au contraire que cela ne dégénère. Peut-être n'avaient-ils pas tord. Bientôt, quatre anbus firent leur apparition derrière la jeune fille. Hime ne comprit pas immédiatement la raison de cela. Peut-être avaient-ils été informés de sa venue, celle d'une intrue. Si cea était le cas, les choses seraient plus difficiles. Un anbu, elle voulait bien, quoique le combat serait plutôt dur et risqué. Mais quatre, c'était tout bonnement du suicide, elle-même le reconnaissait. Et puis celle-là, qui se trouvait devant elle, de quoi était-elle capable ? Hime n'en savait rien, mais elle sentait une forte puissance de chakra émaner de sa part. Mieux vallait ne pas se fier à son sourire angélique et se méfier d'elle. Et puis après tout, les loups aussi agressif que le sien ressemblait toujours à leur maître. Elle ne ferait donc pas exception à la règle. Et soudain, elle commença à bouger. D'un geste rapide, l'inconnue se retrouva sur le dos de Fubuki, geste qui déplût fortement à Hime, attachée au fait que Fubuki était son meilleur ami, et que jamais personne n'avait été autorisé à l'approcher de trop près sans leur accord à tous deux. Lui-même sembla légèrement déstabilisé par cela, émettant de nouveau de légères secousses à la charette, énervé par ce geste peut-être même plus que sa maîtresse, mais bien vite obligé d'arrèter sous le regard meurtrier, si l'on puit dire, de son congénère. Et là, ce fût une surprise. Non seulement cette "gamine" connaissait son nom, mais elle affirmait en plus cela en caressant délicatemet le loup qui n'était pas le sien, son sourire enfantin omniprésent sur le visage. Hime, après avoir remarqué, par son geste de l main, que cette fille était bien aveugle, remarqua un léger changement chez cette inconnue. Elle semblait être devenue quelque peu plus sérieuse. Inconnue qui, par la même occasion, n'allait plus le rester bien longtemps. Elle avait finalement reprit la parole, allant même jusqu'à menacer Hime, ce qui n'eût pour résultat que de la faire sourire à son tour. Mais lorsqu'elle annonça qu'elle allait lui dire son nom, sn visage se renferma directement. Et cela nefit que plus s'intensifer tandis qu'un des anbus derrière lea nommait par le titre de Kazekage. Hime en resta sur le derrière. Alors comme cela, cette fille était la kazekage? A peine eût-elle entendu cel qu'une nouvelle surprise l'attendait déjà au tournant. Le nom de cette fille. Du moins, cela n'avait pas réellement été une surprise pour elle. Elle s'était attendu, à l'instant même où elle avait vu ce grand loup blanc typique des Karage, à entendre ce nom. Mais ce prénom... Yumee... Prénom interdit qu'elle avait eû le malheur de pononcer. Depuis toute petite, elle avait vouée une haine incommensurable à celle qui portait ce prénom, à celle qui l'avait frappé sous le traits d'Akira, qui avait guidé ses poingts, sa colère contre elle-même. Jamais Hime n'aurait pensé la rencontrer un jour. Et pourtant, ce jour était arrivé. Elle était là, face à elle, à à peine quelques mètres. Elle aurait pû la toucher si elle en avait eû envie. Fubuki lui-même, après avoir entendu ce prénom, frémit de rage et de douleur. Il connaissait cela. Il avait souffert aussi. Et une haine comparable à celle de sa maîtresse était né en lui. De nouveau, un grognement commença à émaner de sa gorge craintive. Alors que cette fameuse Yumee mettait au mur un des anbus qui avait tenté de tuer Hime, cette dernière n'avait fait un mouvement. Yumee Karage.... La Kazekage. Depuis tout ce temps, elle n'avait été qu'à quelques kilomètres l'une de l'autre. Et il fallait que le destin les réunisse. Ahah ! Hime en aurait bien rit ! Mais voilà. Ce n'était pas drôle. Loin de là. Ce fût un bruit sourd qui sortit la jeune fille de son semi-choc. Un dôme de pierre [ Si j'ai tout compris ] venait de se dresser entre elles et les habitants de ce village. Et bientôt, une main svint se poser sur la sienne. Une douleur semblable à une brûlure à vif de katon vint la force à la retirer presque aussitôt. Car oui, cela faisait mal. Cette fille avait le même touché. Cette fille le lui rappelait étrangement. Cette fille la faisait souffrir, l'énervait et pire encore.... lui donnait une envie de meutre. Car oui, Hime en était certaine. Elle devait la tuer. Jamais l'idée de tuer un propre membre de son clan ne lui avait effleuré l'esprit. Cela sonnait même, en elle, comme un crime impardonable, punit par une mort affreusement lente et douloureuse. Mais voilà. C'était ce qu'elle voulait faire. Et soudain, celle qui lui avait valu tant de maux reprit la parole :

    « Je vais reposer ma question, maintenant que nous sommes seules, d’où viens-tu ? Ne te sens pas obligée de répondre seulement, je pense que tu as compris que je pouvais obtenir ce que je voulais par le biais de mon compagnon… Et je n’aime pas cette solution. Je préfère l’entendre de ta voix…Est-ce que tu as été envoyée ici par Akira… ? »

    Akira. Cette fois-ci, le sang d'Hime ne fit qu'un tour. Sautant vivement en arrière, elle envoya un kunaï en direction de la charette, et plus précisément à une barre qui retenait Fubuki, maintenant hors de lui. Il n'avait attendu qu'un signe de la part de sa maîtresse. Cela aurait pû se contenter à un souffle, un mot. Mais non. Elle avait réagit plus qu'il n'aurait pû s'y attendre. Et finalement, le voilà détâcher de ses liens. Le processus mit par les Karage pour rapidement détâcher le loup en cas d'embuscade ou de besoin était vaiment bénéfique. Le loup blanc ne tarda alors pas à sauter sur son congénère, ignorant sa force plus puissante ou sa taille plus imposante. Hime, quand à elle, pour la première fois de sa vie, ne se soucia pas de son ami. Seule dans son regard pouvait encore pénétrer ce visage souriant aux yeux d'un bleus-gris. La charette, le loup s'en étant libéré, chuta en avant. La jeune Karage en profita pour bondir en direction de la Kazekage. Elle ne s'était pas attendu à pouvoir la toucher aussi facilement, mais elle ne craignait plus non plus la force qu'elle cachait. Elle la tuerait, ellen était persuadée. Cela ne faisait aucun doute. Mais avant cela, elle devait savoir quelque chose. Dans son moment de folie et d'inatention, sa capuche venait de s'ôter. Mais quel problème cela pouvait-il poser? Après tout, cette fille était aveugle. Personne ne pourrait la reconnaître. Il fallait aussi avouer qu'il s'agissait du cadet de ses soucis dans l'instant même.

    « Pourquoi ?! » dit-elle d'une voix grave, pleine de rage et d'animosité, d'un ton non loin du cri. « Pourquoi Akira-sama te déteste tant ?! Que lui as-tu fais ?! Qu'as-tu fais au clan Karage hein?! Réponds-moi !!! »

    A la fin de sa phrase qu'Hime avait finalement hurler, Elle s'était dans un élan enragé, jeté tout bonnement et simplement sur la kage. Et comble de tout, elle ne l'avait pas loupé. Maintenant toutes deux collées contre la paroi du mur que l'autre Karage avait crée, Hime la menaçait, un kunaï tranchant sous la gorge. Combien de fois avait-elle fait ce geste avant de laisser glisser sa lame dans la peau frêle de sa victime, faisant ainsi jaillir le précieux liquide rougeâtre. Mais cette fois-ci, sa lame ne glisserait pas. Sa main elle-même tremblait sous la rage. Hime n'avait été que rarement dans des états pareils. La meilleure fois qu'elle se remémorait était contre son père, alors que Zanshi, son loup, aurait pû tuer Fubuki sous ses yeux. D'ailleurs, elle ne savait même pas s'il s'en sortait. Elle le connaissait. Elle savait qu'il ferait de son mieux, se battrait jusqu'à la mort s'il le fallait, tout comme elle. Elle tenait fermement Yumee plaquée contre le mur. Elle ne savait même s'il s'agissait de la vraie, ou bien si ce n'était qu'une vulgaire copie qu'on appelait clone. Elle ne savait pas et, pour tout dire, ne pourrait le remarquer vu on état second. Jamais, dans un tel état de rae, elle n'avait été semblable à ici. Yumee... Une haine enfouït depuis trop lontemps. Il était temps de relâcher ce flot de rage qui ne demandait que cela, s'évacer, se libérer. Des ronces commencèrent à sortir du sol. Hime ne savait pas s'il s'agissait d'elle qui les avait utiliser, ou bien si c'était l'autre Karage. Oui. Elle en était arrivé à ce point de folie. Plus rien ne pavenait à ses yeux bleus couleurs océan que l visage de cette fille sous la menace de son arme. Plus aucun son ne lui parvenait que sa propre respiration et sa voix.

    « Je ne te laisserais surement pas t'approcher du clan. Je dois détruire les ennemis du clan. Je dois te tuer... ! »

    Le ton étrangement calme d'Himeaurait pû en étonner plus d'un. Passer du hurlement à un ton plutôt "calme", ce n'était jamais bon signe. Finalement, Hime se recula de sa proie et, dans un geste devenu habitelle, enchaîna avec un Kage Buyou. Son pied alla donc violement se placer sous le menton de la kage, l'envoyant brusquement dans les airs. Le regard haîneux de la jeune fille qui suivit son ennemie dansles airs suffisait emplement à deviner ce qu'elle souhaitait. Alors qu'elle allait s'apprèter à bondir, sans même avoir vérifier si finalement, oui ou non, sa proie ne s'était pas contentée de n'être qu'un bout de fumée, une chose la retint dans son élan. Une nouvelle boule de rage naquit subitement en elle, sans cesse réallumée par la douleur ou le passé.

    « Sal*p* !!! Je ne laisserais personne se mettre en travers de notre route ! »

    Le clan Karage. Notre route. Mais était-ce vraiment pour son clan qu'elle désirait se battre et tuer l'ennemie à l'instant même. Un son provenant de son ami ne tarda pas à la faire se taire. Ses mouvements arrètés ne lui faisient plus rien. Elle avait vivement tourné la tête de côté. Fubuki. Comment avait-elle pû ne plus s'occuper de lui. Sa rage lui avait fait perdre la tête. Que s'était-il réellement passé à l'instant même?


    [Dis moi... Jounin, c'est niveau 6 ou 7 ? Car vous avez mis dans le règlement un endroit avec jounins 7 et un autre avec jounins 6 et jounins spéciaux 7... Donc j'suis niveau combien moi dans tout cela ? x) ]
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeDim 12 Oct - 18:09

    [HRPG : Haan, fais des paragraphes quand tu écris quelque chose de long xD Pour ce qui est de ton problème de clavier, c'est pas un problème. Les Juunin sont niveau 6, donc tu es niveau 6 =3]

    Yumee fixait son interlocutrice, ne cessant d’essayer de voir son visage, même caché par une capuche. Certes, elle était aveugle, mais cela n’empêchait en rien l’envie grandissante de la jeune femme. Elle aurait pu, si elle l’avait désiré ou même demandé, se voir octroyée du pouvoir de ce sens qu’elle n’avait jamais eu le droit d’avoir. Retenir une douleur énorme, transformant ses pupilles en leur donnant l’apparence des yeux du monstre. De ce monstre qui dormait en elle, et qui, depuis peu, s’était réveillé. Il gigotait, donnait des coups de pattes, ça et là dans son esprit pour trouver la faille. Celle qui lui permettrait de sortir, de voir la lumière. De voir la fille. Ce morceau de viande rouge, si appétissant…si beau, dont la couleur pâlichonne deviendrait belle après quelques coups de dent. Il se délectait déjà de son goût, l’odeur de sa rage emplissait ses narines et l’envoûtait. Cette odeur entêtante de colère qui attisait sa faim… Il aurait bien aimé pouvoir lever un bras…une patte, en direction de sa gorge frissonnante, griffer sa peau et glisser ses canines dans le creux d’une carotide. Lentement, pour profiter des cris, de la souffrance de cette fille qui menaçait sa Jinchuuriki. De cette fille qui voulait la tuer. Il ne savait pas pourquoi, car Yumee lui bloquait l’accès à son esprit, ses souvenirs, son passé. Il avait entrevu quelques images, mais il ne savait pas. Bientôt il pourrait sortir, il en avait la conviction… Yumee ferma les yeux, secoua la tête et rejeta ces pensées malveillantes. Le démon prenait trop vite l’emprise sur elle, et elle se devait de réagir tout de suite, même si son propre cœur était animé d’une colère sans nom. Non, pas une colère : mais une blessure qui s’ouvrait, mal cautérisée, mal cicatrisée…Une souffrance douloureuse qu’elle gardait pour elle depuis presque quinze ans. La main de Hime glissa en dehors de la sienne, et tout ce qui se passa ensuite fût rapide, quoique trop peu pour ne pas laisser le temps à la jeune Kazekage de se défendre. Oui car, comme on aurait pu se douter de la part d’un chef de village, l’inconnue n’attaqua rien d’autre qu’un clone basique, tandis que Shindô plantait ses crocs dans la nuque de Fubuki, le plaquant au sol tout en le bloquant de ses quatre membres musclés.

    Hime était arrivée sur le clone avec une vitesse considérable, lui demandant pourquoi Akira la détestait autant, ce qu’elle avait fait au clan… Et elle su que son nom était probablement devenu tabou là-bas…mauvais. Le cœur de la jeune femme s’emballa, giflant ses côtes de manière douloureuse. Très vite, les paroles pleines de rage de l’inconnue furent remplacées par des gestes. Une technique de Taijutsu vint diriger son pied sous son cou, la propulsant à une dizaine de mètre en hauteur. Seulement voilà, tout le monde savait qu’un clone, sitôt touché par une attaque puissante, se voyait disparaître dans un déluge de fumée blanchâtre, s’évanouissant dans une brise passagère. C’est ce qui arriva, et Yumee eu l’étonnement de voir à quel point la rage de la jeune Hime la faisait encore grimper en hauteur, prête à la frapper alors qu’elle était au sol, en bas, ayant déjà immobilisé Fubuki grâce à des ronces particulièrement résistantes. Shindô était aussi là, gardait ses pattes sur les épaules de son ‘compagnon’, et grondant sourdement pour montrer sa supériorité. Il avait été attaqué et pour lui, comme pour Yumee, c’était un geste impardonnable.


    « Sal*p* !!! Je ne laisserais personne se mettre en travers de notre route !
    - Je ne sais pas où tu as trouvé cette information, je ne suis pas là pour me mettre en travers de votre route mais pour défendre mon village, insolente ! Chikara no jutsu ! »

    Très vite, Yumee fût dans les airs. Derrière son adversaire, elle concentra son chakra dans ses poings et asséna deux violents coups dans la nuque d’Hime, l’envoyant plus loin en hauteur qu’elle ne l’était déjà. Un puissant coup de pied dans le ventre la renvoya au sol, bien que la Kazekage ne mit pas un entrain particulier dans cette attaque. Elle redescendit à son tour, saisit la gorge de l’inconnue pour la bloquer, tandis que des ronces se dirigeaient vers ses bras, ses jambes, la bloquant comme son compagnon avait été bloqué. Elle huma l’air, tâta le cou de la jeune fille, et constata qu’elle n’avait pas eu à faire à un clone. Non, elle avait été trop rapide. Il fallait dire qu’il était risqué de s’en prendre à elle. Plus loin se dressa une barrière composée des quatre anbus précédents, juchés sur le dôme protecteur qui séparait les deux jeunes femmes du marché. La haine, la rage et l’animosité s’émanait de la personne qu’elle tenait sous ses mains, et cela ne fit qu’amplifier la douleur qu’elle avait au ventre.

    « Je t’avais prévenue, utiliser la force ne ferait qu’empirer ton cas. Pour l’instant, tu es considérée comme une criminelle et tu seras enfermée sous peu. Tu sais ce que cela veut dire ? Plus de désert, plus de clan, plus rien qu’une cave obscure dans laquelle tu finiras tes jours. Et sans Fubuki. Regarde-le, je suis sûre que tu ne voulais pas voir son sang couler. C’est trop tard, mes ronces se resserrent à chaque fois qu’il bouge. Comme un étau, un piège. Si tu t’engage à m’écouter, je libère ton compagnon, car malgré tout ce que tu peux penser de moi, je connaîs la douleur qu’est celle de voir son loup souffrir sous ses yeux… »

    Et sans attendre une réponse, les liens de l’animal tombèrent, les ronces fanées n’étant plus douloureuse puisque échouées sur le sol. Malgré cela, Shindô grondait, dévoilait ses crocs, faisait briller son regard bleu d’une lueur mauvaise. Ce qui contrastait vraiment avec le regard de Yumee. La situation n’était sûrement pas apte à cela, mais…des larmes coulaient sur ses joues, traçant des courbes indécises sur son visage malade. Ses yeux étaient devenus noirs, lui donnant la vue et l’entourant d’une aura mauvaise. Mais il n’y eu rien de plus, elle savait désormais commander cette nouvelle capacité. Celle de faire arriver Shichibi sans pour autant succomber à sa force surhumaine. La lumière lui fit mal, et puis elle vit le visage pâle de l’inconnue. Tordu dans la douleur qu’était celle d’avoir souffert autrefois. A cause d’elle, c’était évident. Elle sourit, d’un sourire déchirant. Traduisant l’agonie de son cœur. Mais sa voix était pleine de colère, contre l’inconnue mais aussi contre elle-même.

    « Akira me déteste, parce que je suis sa fille, et que je suis née aveugle. C’est tout aussi simple que ça, Hime. J’ai entendu ton cœur battre différemment au moment même où je me suis présentée et cela recommence, quand je parle de mon père, de ton chef. Tu as souffert à cause de ma naissance, et je t’avouerais que tu n’es pas la seule à vouloir ma mort. »


    Elle se leva, se recula de quelques pas. Se retournant, elle dévoila son dos à la jeune fille. Elle n’eu nul besoin de se dévêtir, le sang dessinait déjà les contours de la cicatrice. Une patte de loup vilainement barrée de flammes. Un dessin douloureux, qui pleurait des larmes rouges à chaque fois qu’elle repensait au clan. A ce désert, à ces gens dont elle n’avait jamais vu les visages mais dont les paroles se répercutaient encore dans son esprit. Alors elle reprit la parole, avec une voix différente…très enfantine. Dans un monologue calme de petite fille, a voix basse, doucement. Plongée dans un souvenir où elle était assise en tailleur sur son lit, une boule de poil blanche lovée contre elle. Elle n’avait alors que six ans, ne se remettait toujours pas de ce qu’il lui était arrivée l’année précédente.

    « Papa m’a toujours détestée. Au début, il m’a ignorée et c’était maman qui s’occupait de moi, mais j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Il m’a souvent battue, les gens étaient méchants avec moi…Ils ont voulu me tuer parce que je ne vois pas, c’est normal, tu crois, Shindô…? »

    Yumee plaqua ses mains contre ses oreilles, fit taire les souvenirs qui arrivaient tous en même temps, dans sa tête. Elle éleva ses bras, se tournant vers l’inconnue. D’un coup, les ronces obéirent à ses gestes fluides, plaquant Hime contre le mur de roche, avec une violence douce…pour ne pas la blesser.

    « A ton tour de m’expliquer pourquoi ?! Pourquoi est-ce que mon propre père m’a marquée au fer comme une bête ? Vas y, tue-moi ! Tu pourras te faire une joie de devenir sa fierté, de pouvoir montrer mon corps à tout le monde ! Tu pourras leur crier que tu as tué Yumee Karage, la descendante maudite, l’aveugle incapable qui a plongé le clan dans un retard considérable ! Allez, qu’est ce que tu attends, j’ai libéré tes liens…tu en meurs d’envie, dépêches-toi ! »

    Sa voix se troublait dans une sincérité et une souffrance terrible, qui mettait Shindô mal à l’aise. Les Anbu perchés observaient la scène, laissant leur Kage faire mais en ayant toutefois dans l’idée de la défendre si jamais Hime obéissait…ce qui était probablement sa seule issue…ou non. Mais à l’instant même, Yumee semblait avoir perdu la raison, la douleur s’étant investi en elle comme une mauvaise drogue.
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeLun 20 Oct - 23:24

    Pour une surprise, cela avait été une surprise ! Hime, aveuglée plus que Yumee n'aurait pû l'être par la colère, n'avait pas fait la différence entre le clone et le vrai. Grave erreur de sa part, qui lui coûta cher. Bien vite, la situation se renversa. Au lieu de la Kazekage qu'elle croyait avoir piègée dans les airs, ce fût elle-même qui se vit attribuer deux puissants coups de pieds, la propulsant plus encore, avant qu'un nouveau ne la renvoit immédiatement au sol. Hime n'avait guère tout compris. Derrière elle, les grognements plaintifs et haineux de son compagnon fusaient. Elle savait ce qui lui était arrivé. Ahah ! Si seulement elle avait écouté son père ! La seule fois où elle aurait dû le faire, voilà donc qu'elle ne le prennait pas au sérieux. Le destin se jouait vraiment d'elle. Mais ce détail n'était pas le plus important. fubuki était en mauvaise posture, et tous savaient - son père y compris et surement le premier - que sa plus grande peur était de le perdre, lui, son seul ami. La peur. Un sentiment grandissant farouchement dans votre organisme. Un sentiment palpable dans votre voix, lisible dans votre regard. Ce même sentiment qui donnait aux Karage une force supérieur à la normal. Mais voilà. Même si l'envie d'en coller une à ce loup qui écrasait le sien était présente, ces ronces trachantes et qui faisaient d'elle leur prisonnière étaient elles aussi belle et bien réelles. Mais Hime ne broncha pas. Aucune douleur ne parcouru son visage pâle, irrité par la colère. Seule sa haine ne fît que s'intensifier. Etre paralysée par des ronces. Ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Si elle avait pû, elle aurait bien rit face aux souvenirs qui lui revenaient. Franchement, cette fille n'était-elle donc née que pour lui rappeler les moments les plus "joyeux" de sa vie? Elle commençait à le croire, oui. Hime apperçut les quatre anbus, perchés sur le haut du dôme protecteur crée par leur chef. Ces derniers ne faisaient pas confiance à sa force. A sa place, l'adolescente aurait été vexée, très vexée. Et elle le leur aurait montré. Mais là n'était pas la question. Le plus importants étaient qu'ils étaient toujours là. Hime voulait bien avouer qu'elle aurait du mal à se débarasser de cette fille, mais avec de la chance, on ne pouvait rien prévoir. Mais de là à affronter quatre anbus en plus, même elle l'avouait... c'était impossible. Et il voyait son visage. Cela pouvait paraître futile, étant donné qu'elle restait dans son désert en permanence, mais s'il arrivait, par un quelconque moyen, que ses traits soient répétés dans les autres régions, alors ses escapades seraient bien vites annulées. De toute manière, si elle arrivait à s'en sortir, rien ne pouvait la préparer à ce qui allait l'attendre une fois de retour à la caravane. Car il était peu probable qu'elle arrive à repartir avec la marchandise....

    Hime ne s'était en rien attendu à cette réaction. Elle avait laissé parler la Kazekage, l'écoutant jacasser sur un détail important : son loup. Croupir en prison? Peut lui importait, tant que Fubuki était libéré. Elle arriverait à s'enfuir peu de temps après..... du moins l'espérait-elle. Et finalement, cela se produisit. Des larmes vinrent trouver refuge sur son visage couleur neige. Ses pupilles océan remontèrent alors vers leur origine, et un frisson incompréhensible parcourue alors le corps de la Karage. Le regard noir et soudainement bestiale de son interlocutrice l'emplit subitement de frissonnements étranges. D'où venait cet étrange changement? Et cette aura émanant d'elle? Hime n'en savait trop rien, et pourtant, des doutes sur cette fille commençaient doucement à prendre place dans son esprit. Bizarre, elle ne la qualifierait pas ainsi.... Spéciale, oui. Ce mot était le plus convenable. Une fois encore, l'inconnue qui n'en était pas tellement une reprit la parole. Akira. Et dire que depuis tout ce temps, sa fille, celle qu'il avait lui-même banni, vivait à seulement plusieurs heures de marches de la caravane. D'un côté, Hime trouva cela absurde et brulesque, mais d'un autre.... Et si l'envie lui avait prit de se venger du clan? Si, à l'aide de son pouvoir de Kazekage, l'envie de détruir le clan Karage au nom de la vengeance l'avait envahit, qu'auraient-ils fait? Elle n'en savait rien et, si sa croyance le lui avait permit - croyance dont elle n'était pas dôtée - elle en aurait remercié le ciel. Mais voilà, Hime ne croyait pas au destin, et était encore moins croyante. Ses yeux suivirent la jeune Kazekage qui lui dévoilà une tâche que l'adolescente ne connaissait que trop bien. Une marque de griffe de loup, celle dont était tatoué les bannis du clan. Ce n'était pas la première fois qu'elle la voyait, cette marque. Déjà après sa naissance, plusieurs membres avaient été bannis. Les raisons? Elle n'en savait rien. De toute manière, elle ne se rappelait même pas de leur nom : ils ne lui manqueraient jamais, et aux autres membres non plus. Lorsque finalement elle reprit la parole, ce fût pour prononcer des paroles étranges qu'Hime ne comprit qu'à moitié. A qui parlait-elle? A elle-même? Drôle de fille. Alors qu'elle tentait de trouver un moyen de fuir - ayant déjà abandonné le décryptage - une pression sur ses membres lui fit retenir une grimace douloureuse. Les ronces l'envoyaient directement valdinguer contre la paroi de pierre où était toujours perchés ces fameux hommes aux visages masqués par des têtes d'animaux.


    « A ton tour de m’expliquer pourquoi ?! Pourquoi est-ce que mon propre père m’a marquée au fer comme une bête ? Vas y, tue-moi ! Tu pourras te faire une joie de devenir sa fierté, de pouvoir montrer mon corps à tout le monde ! Tu pourras leur crier que tu as tué Yumee Karage, la descendante maudite, l’aveugle incapable qui a plongé le clan dans un retard considérable ! Allez, qu’est ce que tu attends, j’ai libéré tes liens…tu en meurs d’envie, dépêches-toi ! »

    Hime parût légèrement étonnée, et ce même si elle ne le laissa paraître que dans un léger haussement de sourcil. Ces chaînes naturelles venaient finalement de la libérer, tout comme l'avait dit les dires de la jeune femme. Qu'allait donc-t-elle faire? La tuer et ainsi gagner le respect de son chef? Ou bien la laisser dans sa folie et fuire pendant qu'il en était encore temps, non sans oublier le fait que son meilleur ami était retenu sous deux cent kilos de muscles. Finalement, elle n'opta pour aucune de ces solutions. Perdue pour perdue, Hime ne voyait guère d'autre échapptoire pour l'instant. Pfff... elle entendait déjà la voix grave et sévère de son chef, le regard haîneux de son père et les crocs brillant de son loup Zanshi. Les rires d'Hige semblaient lui parvenir en écho dans les oreilles. Et pourtant, ce fût bel et bien les siens qui naquirent de ce dôme. Un rire sincère, quoique sonnant moqueusement pour la Kazekage qui semblait dans un état de choc. Peut-être était-ce cela qui faisait tant rire la jeune fille. Ou bien était-ce donc son retour au désert qu'elle appréhendait. Allez savoir.

    « Ahahah! » Elle riait. Se moquait et ne s'en retenait pas. De légers filets de sang coulaient le long de ses membres, marquant ainsi le lieu où les ronces l'avaient enlacées. Et finalement, après avoir terminé de rire, elle ajouta, dans un regard supérieur et d'une voix légèrement de nouveau hautaine et dégoûtée. « Tu m'fais pitié. »

    Le coup partit seul. une baffe bien placée, qui résonna dans le dôme. Les quatre anbus n'avaient pas tardés pour réagir. Tous se trouvaient maintenant en cercle autour des deux jeunes filles, silencieux, n'attendant qu'une chose pour agir. Un faux mouvement et Hime perdrait la vie, elle le savait. Cette baffe avait peut-être été en trop. D'ailleurs, pourquoi l'avait-elle faîte? Elle avait eû la possiblité de tuer Yumee, cette fille qu'elle avait détesté depuis sa plus tendre enfance. De se venger de cette humiliation et douleur générale. Et pourtant, non. Elle ne l'avait pas fait. Etait-ce parce que Yumee, derrière ce prénom, portait le même nom qu'elle? Etait-ce par compassion pour un membre de son clan? Il était vrai qu'à ses yeux, les Kargae devaient être forts, ne pas pleurer ou se laisser envahir par la colère ou la folie, comme elle-même l'avait fait précédement. Alors, le nom était-il responsable? Allez deviner. elle reprit finalement la parole, d'une voix sèche et grave.

    « Je n'ai aucune raison de tuer quelqu'un tel que toi. Je ne ganerai rien de ta mort. Quelle gloire ou respect pourrais-je gagner de la part de mon clan... » Insistance sur le mon de sa part. « ...pour la mort d'une chouineuse incompétente telle que toi? Pffff... Cela n'en vaût pas la peine. »

    Ses yeux bifurquèrent un instant sur les gardes du corps de la Kazekage. Ces derniers semblaient lui en vouloir. En effet, ses paroles ne les avaient pas laissé de marbre, Hime pouvait le repérer à leur mouvements. Insulter leur chef de village semblait être un crime. Et si l'on comptait en plus le fait qu'elle avait désirer la tuer auparavant.... Et bien et bien ! Hime s'était apparement fait un nom dans le village de Suna aujourd'hui ! Peut-être était-ce le seul point positif de la journée. Finalement, son regard revint sur l'aveugle. Elle enchaîna rapidement.

    « Tu m'as promis de libérer Fubuki si je t'écoutais. Alors soit. Relâches-le. Rends-le au désert. Je répondrais ensuite aux questions que tu voudras. Mais uniquement lorsque mon loup sera en sûreté, loin de ce village... »

    Il n'y avait aucune garantie à ce que Hime tienne promesse. Il n'y avait non plus aucune garantie qu'elle est quelque chose de croustillant à raconter. Mais étrangement, son ton sérieux et grave laissait présager une légère sincérité. Mais, me direz-vous, que ne serait pas rpêt à faire un Karage pour son loup? Cela, seule la kazekage pouvait le savoir. Mensonge ou vérité, les humains étaient les rois pour jouer entre ces deux aspects-là. L'adolescente émit subitement un sifflement aïgue et étrangement doux. Les oreilles de son loup se redressèrent en sa direction. Il savait ce que cela signifiait. Silencieux, il l'observait, son congénère le retenant farouchement. S'il parvenait à quitter ce village, il connaissait son devoir. retourner à la caravane, et prévenir de ce qu'il était advenu. Une correction allait surement l'attendre, il le savait. Mais le plus dur était sans aucun doute la suite. Ce serait alors à Akira de décider si oui ou non, il faudrait aller sauver Hime. Habituellement, le clan choisissait en fonction de la place du membre en danger. Et dans le cas de la jeune fille, elle n'avait que peu d'espoir. Et, même si dans le cas majeur où le chef, prit d'un excès de bonté, décidait de l'aider, Tsume trouverait les mots justes pour l'en dissuader. Elle était résolue à se débrouiller par ses propres moyens.

    « Alors ?! » répéta Hime au sujet de Fubuki, ayant fait dangereusement un pas en direction de Yumee, geste qui avait à son tour fait se resserer le cercle autour d'elle. Fuire était inutile, elle le savait. Son cerveau et sa chance serait ses seuls ami ici.
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeLun 27 Oct - 19:19

    Yumee, les bras le long du corps, semblait attendre une quelconque sanction, comme si soudainement, elle attendait la mort au détour d’un couloir, qu’elle la savait proche. Si près d’elle, de son cœur. Ne résidant que dans les gestes inconscients d’une jeune Karage qui ne semblait rien connaître des véritables réalités de son clan. Cette fille qui obéissaient aux règles absurdes stupidement avalées à son plus jeune âge. Cette fille qui ignorait les meurtres sales que commettait son chef. Cette fille qui ignorait tout. Qui ne savait rien. Rien du tout. Yumee avait eu beau ne vivre que cinq ans parmi eux, elle avait eu le temps de subir plus du double de ce que Hime elle-même avait pu seulement voir. Elle avait frôlé la mort et été sauvée par la seule présence de sa mère. Et pourtant… Pourtant on ne lui avait pas fait de cadeaux. Pour la ‘tatouer’, on ne l’avait pas attachée avec des liens. Non, seuls les crocs acérés de loups la tenait tranquille, ces montagnes d’os plantées dans sa chair, écartant ses bras et ses jambes pour mieux dévoiler son dos. Pour mieux la faire saigner. Alors, à cet instant, il lui sembla que la douleur ressurgissait, imprégnait ses pensées avec une force incommensurable. C’était horrible, affreux Il fallait que cela cesse. Elle n’avait plus envie de souffrir. Quand est-ce que cette Hime déciderait-elle de lui obéir ? Les larmes avaient beau se mêler à la couleur océan de ses prunelles, elle n’en éprouverait aucun regret. Son cœur battait irrégulièrement, et ce n’était rien d’autre qu’une émotion perdue pour son compagnon, Fubuki, qui, déjà détachés de ses liens, était surveillé de près par Shindô. Le regard noirâtre de la jeune Kazekage était planté dans le sien, et même si cela ne se voyait pas, elle lutait intérieurement pour ne pas laisser la bête prendre le dessus. C’était dur. Si dur, de l’entendre rire. La main de ‘l’inconnue’ gifla sa joue, creusant sur la commissure de ses lèvres un sillon de sang qui coula doucereusement sur son menton. Elle ne détourna pas les yeux pour autant. Elle observait son visage de neige, s’en imprégnait. Elle était si belle, si mauvaise. Ce clan n’avait pas à exister pour produire de telles machines à obéir. Hime aurait dû mériter mieux que ça. Fubuki n’était pas fait pour être une arme. Comme tous les autres loups, d’ailleurs. C’était dur, trop dur.

    « Je n'ai aucune raison de tuer quelqu'un tel que toi. Je ne gagnerai rien de ta mort. Quelle gloire ou respect pourrais-je gagner de la part de mon clan...pour la mort d'une chouineuse incompétente telle que toi? Pffff... Cela n'en vaut pas la peine. »

    Ce fût au tour de Yumee de rire, cette fois. De se moquer de cette fille qui était toujours plongée dans l’ignorance.

    « Tu te trompes, tu sais ? En me tuant tu gagnerais le respect de ton chef, parce qu’il a déjà envoyé pas mal de gens pour me retrouver. Je vais t’avouer une chose : il n’a jamais voulu me bannir, juste me tuer. Seulement voilà, ma mère à dû, comme toi, avoir pitié de moi pour me laisser ici. Cela ne lui a jamais plu. Me tuer te rapporterait du succès, tu aurais une place importante pour lui, comme une sauveuse. Oui, c’est ça, tu sauverais son honneur, et celui de ton clan, au passage. »


    Yumee s’interrompis, le regard mauvais, le cœur battant. Elle n’aimait pas cette horde de ninjas tout autour d’elles, surveillant le moindre des faits et gestes de la jeune fille. Ils étaient quatre, leurs visages de cire n’exprimant rien d’autre qu’une face animale qui lui déplaisait beaucoup. Elle imaginait leurs regards mécontents, elle sentait leurs membres frémir, près à bondir sur cette fille qui osait l’insulter, elle, la chef de leur village, celle qui donnerait un jour sa vie pour ne pas mettre en péril la leur. Ils lui en voulaient à elle, aussi. Ils n’aimaient pas qu’elle offre sa vie avec autant de facilité à une inconnue. Elle avait beau être malade, elle leur était nécessaire, à moins que… A moins que la tuer ne tuerait également la bête qui sommeillait en elle. Cette chose infâme qui faisait tord au village entier, qui ruinait la réputation de Suna…

    « Tu m'as promis de libérer Fubuki si je t'écoutais. Alors soit. Relâches-le. Rends-le au désert. Je répondrais ensuite aux questions que tu voudras. Mais uniquement lorsque mon loup sera en sûreté, loin de ce village... »

    Un sourire naquit sur le bout de ses lèvres.


    « Est-ce que tu crois vraiment…que j’allais le rendre au désert ? Le libérer des ronces est une chose, lui redonner sa véritable liberté en est une autre. Hime Karage, tu ne reverras pas ton clan. Ni toi ni Fubuki. Akira est classé en tant que déserteur et assassin de rang S dans le bingo book de ce village. Tu as eu tord de venir, princesse. »

    Il ne fallait pas non plus croire que Yumee n’avait pas entendu la différence dans la voix de l’inconnue. Cette émotion fidèle à la sincérité, qu’elle n’avait jamais entendu, et qui trahissait sa sensibilité vis-à-vis de son compagnon. C’était quelque chose de nouveau, mais il était difficile de penser que cela pouvait durer.

    « J’aurais beau te dire cent fois que ni toi, ni ton loup n’êtes en danger dans ce village, tu ne me croirais pas. J’ai tord ? Iori, Shino, Hana, Daisuke, je vous demanderais…de bien vouloir vous éloigner. »

    Sur un ton peu sage et mauvais, la jeune Kazekage avait ordonné à ses quatre ninjas de retourner à leur place initiale, c'est-à-dire, tout en haut du dôme. L’étau qu’ils resserraient de plus en plus ne faisaient qu’accentuer le mal être de Yumee, qui avait du mal à remettre de l’ordre dans ses songes. Son cœur lui faisait mal, frappant contre ses côtes avec une force surhumaine qui lui donnait le vertige. Elle avait de plus en plus de mal à contenir Shichibi, qui hurlait dans son cœur et la griffait pour ouvrir toutes les flétrissures causées par sa peine, sa peur, son angoisse…et ses souvenirs. Pourquoi avait-il fallu que cette Hime débarque ? Il voulait la torturer sous ses dents et la sentir gémir dans sa gorge, goûter son sang et mordiller ses os comme de stupides jouets. Il la voulait comme entrée, et finir le village comme dessert. Elle avait osé s’en prendre à sa Jinchuuriki, son repère, le seul lieu où il pouvait demeurer vivant. Il ne la laisserait pas la tuer, car sa mort serait également assurée. Il ne fallait pas que cela arrive, il devait faire quelque chose. Une aura bleuâtre s’émanait désormais du corps entier de la jeune aveugle, qui ne l’était plus depuis qu’elle utilisait le regard du monstre. Une aura pleine de chakra, qui constituait une armure solide tout autour d’elle. Au fur et à mesure, une queue vint prendre place dans son dos, là où les millénaires avaient laissé place à un coccyx inutile. Une queue qui remuait, brassait l’air de ses gestes amples, brusques. Yumee ferma les yeux, plaquant ses mains contre ses oreilles pour refouler cette présence maléfique. Si elle s’était écoutée, elle se serait accroupie en position animale, sauvage, et aurait laissé le démon prendre son apparence réelle : celle d’un blaireau noir et blanc aux pouvoirs surdimensionnés.

    « Mamaan, est-ce que tu crois que papa, il m’aimera, un jour ? »
    Dis maman, pourquoi est-ce que papa il me fait mal ?
    Maman, je ne veux pas marcher, je vais tomber… !
    Maman, il y a des gens qui me font peur dehors…
    Maman, pourquoi tu ne me réponds plus…?! »


    Un hurlement sourd s’échappa de la gorge de la jeune fille, un cri humain qui comportait toute sa souffrance face aux paroles dont elle se souvenait subitement. Son dos ensanglanté n’était plus qu’une plaie géante, rouge et vilainement copiée sur ses vêtements humidifiés par ce liquide terrifiant. Sa main se redressa, alors qu’Hime se rapprochait d’elle avec défiance. Elle la plaqua contre sa gorge, s’avança, brûlant sa peau de ce chakra pur qui ne lui appartenait pas. Derrière elle, Shindô se sentait mal, se demandant s’il devait lui aussi faire du mal à Fubuki. Comme sa maîtresse… Yumee aurait aimé, à cet instant, faire souffrir cette fille avec toute l’intensité de sa propre souffrance. Lui faire du mal, comme elle avait eu mal… NON ! C’était lui, qui le voulait, pas elle…


    « Petite…ignorante…Qu’est ce que tu crois… ? Que ton clan est innocent ? Que tu es forte, puissante ? Akira ne prendra pas le temps de venir te chercher ici…Je t’ai laissé la chance de me tuer, et tu n’as pas saisie cette possibilité de prendre de l’estime… Je ne veux pas te faire du mal, Hime, je ne veux pas… Tu sais, tu n’as pas de chance, d’être née…Karage »

    Yumee lâcha son interlocutrice, laissant derrière elle une trace de brûlure. Elle dirigea sa paume vers la joue de Hime, et la posa, avec toute la douceur dont elle était capable. Ressentant les frissons de ses nerfs qui s’étaient préparés à la douleur, elle sourit. Car, l’aura dévastatrice refluait. Loin d’elle, à quatre coins précis, se dressaient les anbus, tout quatre rassemblés pour que le chakra du démon se résorbe. C’était là une bonne initiative.


    « Je suis désolée, Hime, d’être le seul sujet de tes souffrances. »



[HRPG > Bouuh, je n'ai pas beaucoup d'inspiration désolée =0]
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Hime Karage
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MessageSujet: Re: Troc au sein de Suna [ PV Yumee ]   Troc au sein de Suna [ PV Yumee ] Icon_minitimeDim 30 Nov - 2:04

    [ Et moi je m'excuse de mon absence du moment et du long moment que j'ai mis à répondre. Qui plus est, je n'ai pas la moindre idée de comment va se terminer ce rp entre nous... =_= ]

    Les muscles entiers qui amplissaient son corps se rétractèrent lorsque le rire moqueur de la Kazekage retentit. Alors comme cela, elle osait se moquer d'elle, elle-même qui venait de lui offrir sa vie sur un plateau d'argent ? La bonne blague... Et voilà qu'en plus de cela, elle lui racontait sa vie, l'honneur qu'elle gagnerait en la tuant, le respect d'Akira en accomplissant cela et blablabla... Hime fronça donc les sourcils en réponse à ce dialogue alors que l'autre Karage s'interrompait brusquement, le regard devenu brusquement plus sombre. Mais aussi bizarre que cela pouvait paraître, ce n'était en rien contre elle que ce soudain changement d'attitude s'adressait. Bien sûr, ces chiens de gardes autour d'elles semblaient agacés. Une animosité palpable règnait dans le cercle crée par les quatre anbus. Quatre.... Cette journée était vraiment pourris. D'abord Hige, puis ce vieillard, et maintenant eux... Que pouvait encore lui réserver l'avenir ? D'un côté, Hime ne souhaitait qu'à moitié le découvrir. Finalement, sa principale crainte lui fit reprendre la parole : libérer Fubuki. Et soudain, au sourire et à la réponse de la Kage, Hime eût comme l'impression de se faire transpercer par une multitude de ronces. Elle aurait juré qu'elle le relâcherait. Elle-même ayant un loup, Hime espérait qu'elle aurait pû la comprendre. Apparement ce ne fût pas le cas. Une grimace de colère naquit alors sur le visage de la vagabonde. L'idée d'être enfermée dans une cage pour le reste de sa vie, très peu pour elle. Le désert l'appelait, et elle ne pourrait vivre sans y répondre. Le vent sur sa peau, le sable sous ses pieds, le silence accablant qui vous envahissait, la lutte acharnée avec la chaleur omniprésente... Tout cela, personne ne pouvait le lui enlever. Et personne n'avait intérêt d'essayer. La suite s'enchaîna rapidement, une fois encore. Il semblait à Hime que, à l'intérieur de ce dôme de terre, le temps passait plus vite. Son cerveau ne semblait pas près à tout analyser en même temps, délaissant parfois certains évènements, tout comme ceux-ci par exemple. Yumee renvoya les quatre anbus en haut du dôme, chose qu'ils accomplir sur-le-champs. Ce fût ce qui suivit qui laissa la Karage étonnée et perplexe. Voilà qu'un étrange chakra émanait du corps de son adversaire. Et pa n'importe quel chakra. Il paraissait à Hime comme un pouvoir effrayant, démoniaque. Mais le plus bizarre était sans nul doute que ce dernier ne lui était pas totalement inconnu. Il lui semblait le connaître mais, ne souhaitant pas pousser d'analyses hâteuses, elle préféra donc laisser aller les évènements. La main qui vint subitement lui serrer le coup, la faisant grimacer de douleur, fût aussi un des moments qui retint son attention. Mais ce fût aussi à partir de cet act qu'Hime sentit son esprit vaciller. Quelque chose en elle vibrait. Quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Pourtant, elle connaissait cette sensation. Ce n'était pas la prmeière fois que cela lui arrivait. Mais voilà. Elle n'arrivait pas à se souvenir du moment où elle avait pû ressentir une même douleur. Lorsque la Kazekage la relâcha, Hime ressentit facilement la marque que lui avait infligé cette pression. Et, alors qu'un nouveau coup allait arriver, ses membres se crispèrent.... mais rien n'arriva. Une simple caresse, douce. Un effleurement presque maternel. Et cette phrase prononcée d'un ton à en énerver plus d'un.

    « Je suis désolée, Hime, d’être le seul sujet de tes souffrances. »

    « Ttt.... »

    Hime ferma brusquement les yeux, se mordillant la lèvre inférieure. Cette fille. Quoiqu'elle fasse, cette fille pourtant membre de son clan lui sortait par les trous de nez. Sa voix, ses gestes, son loup... Tout chez elle l'énervait. Et pire encore, elle lui rappelait étrangement sa mère, en particulier dans ce toucher. Et pourtant, Hime ne l'avait toujours pas repoussé, se contentant de rester immobile, faisant s'écouler un léger filet de sang de sa lèvre mordillé fermement. Et ce chakra qui refluait doucement mais qui était pourtant bel et bien toujours présent. Et, alors qu'un silence pesant venait de naître entre les deux Karage, un rire grave résonna dans l'esprit d'Hime. Cette dernière ouvrit alors brusquement les yeux, et qu'elle ne fût pas sa surprise de se retrouver dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, et qui était loin de ressembler au désert de Suna ! L'adolescente se retrouvait maintenant dans une plaine verdoyante où se dressait au loin une montagne immense bordée par une étendue d'arbre vert. Et soudain, ce rire réapparut. Hime observa alors tout autour d'elle. Personne. Même cette Yumee avait disparu. Fubuki n'était lui non plus pas ici. Où était-elle donc ? Un genjutsu de la part de la Kazekage ? Hime accomplit rapidement les gestes du Kai. Rien. Ce n'était donc pas un genjutsu. Il ne lui restait donc plus qu'une chose à faire : suivre les sons et atteindre celui qui riait tant d'elle. D'un pas lent, un kunaï à la main, Hime se dirigea alors en direction de cette montagne gigantesque. Il lui sembla alors que des heures s'écoulèrent tandis qu'elle ne rencontrait rien d'autre que ce rire porté par un vent invisible. Et enfin, elle le vit. Un petit chiot blanc à l'aspect angélique, semblant jouer avec un jouet violet. Et, tandis qu'Hime se rapprochait encore plus, de nombreux nouveaux détails se dessinaient. Le premier fût sans doute cette petite lune dessiné sur le front de l'animal. L'autre détail, et pas le moindre, n'était autre que les cinq queues qui battaient follement derrière l'animal, chacune représentant - aussi étrange que cela puisse paraître - un élément de ce monde. Cinq queues ? Chacune un élément ? La Karage s'immobilisa immédiatement. Non. C'était impossible. Le rire jaillit une nouvelle fois, plus fort que jamais. Le chiot venait d'arrèter de mastiquer son jouet. Il releva alors son visage vers l'adolescente qui, les yeux écarquillés, ne pouvait plus bouger. Elle comprenait mieux pourquoi cet étrange chakra émanant de la kage ne lui était pas inconnu. Ce chakra n'était autre que celui d'un démon, tout comme celui qu'avait émané Gobi, ce démon qui avait été enfermé en elle. Soudain, l'espace autour d'eux devint sombre. L'animal face à elle tripla soudainement de volume, se transformant en une masse géante de fourrure blanche. Un chakra blanc démoniaque vint alors entouré Hime, l'étouffant presque, collant ses bras contre son corps, l'attachant telle une corde sanglante. Et brusquement, cette vois réapparut, précédée d'un rire, ce rire démoniaque et si effrayant.

    « ENFIN TE VOILA ! JE SAVAIS QUE TU FINIRAIS PAR VENIR A MOI, PAUVRE PETIT INSECTE. TU N'ES RIEN SANS MOI ... » Aucune réponse de la part d'Hime qui, toujours enlacé par ce chakra, semble étouffer. Cette puissance, si supérieur à la sienne, l'effrayait. Car oui, elle avait peur. Jamais elle n'avait aimé les êtres plus forts qu'elle. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle haïssait tant son père et son chef. Mais pourtant, alors qu'elle plongeait son regard dans les yeux rouge sang du démon à cinq queues, une idée naquit en elle. Elle entama alors d'une voix forte et sûre d'elle, comme à son habitude.

    « Eh la peluche ! Si tu tiens pas à passer tes jours derrières des barreaux, tu ferais mieux de me donner un coup de mains ! »

    Un sourire naquit alors sur le visage du démon, faisant apparaître ses crocs blancs et effrayant.

    « AHAH ! TU ES BIEN COURAGEUSE DE VENIR ME MENACER ICI-MÊME ! APRES TOUT, RIEN NE M'EMPÊCHE DE TE CROQUER ICI ET MAINTENANT... »

    « Si je meurs, tu meurs. A toi de choisir ! »

    Un nouveau sourire naquit sur le visage de l'animal tandis que, dans la pénombre, Hime parvenait à distinguer les traits de barreaux puissant retenant sans aucun doute le démon. C'était donc bele t bien un genjutsu dans lequel elle était tombé précédement. Bien entendu, rien d'étonnant de la part du Dieu des Illusions. Il fit alors mine de foncer sur les barreaux, faisant ainsi résonner le bruit du métal à travers toute l'immensité noirâtre qui les entourait. Finalement, le chakra blanc qui entourait la jeune fille sembla s'allonger, dessinant les courbes de son corps. Ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Mais pour tout dire, jamais elle ne s'en était rappelé. Et jamais personne ne lui avait confié ces changements d'état d'âme. Gobi reprit une dernière fois la parole tandis queune partie de son chakra envahissait le corps et l'âme de l'humaine :

    « SOIT . FAIT DONC USAGE D'UNE PARTIE DE MES POUVOIRS, ET LIBERES-NOUS DE CE MAUVAIS PAS. MAIS SURTOUT.... » L'image du démon commença à se brouiller tandis qu'Hime refermait malgré elle les yeux. « N'HESITE PAS, ET TUES-LA !! »

    On ne pouvait pas dire qu'il s'était passé beaucoup de chose en dehors de l'esprit d'Hime. Pour tout dire, il ne s'était même rien passé. Ce qui semblait avoir duré de nombreuses dizaines de minutes n'avait en réalité duré que quelques secondes. Mais bien vite, les différentes personnes présentes pourraient connaître la raison du silence d'Hime. Tout comme la Kazekage auparavant, un chakra nouveau et malfaisant fit son arrivée sur le corps de la jeune Karage. Fubuki, qui ne connaissait que trop bien cela, se mit à gesticuler dans tous les sens, aboyant et gémissant. Lorsque sa maîtresse était ainsi, il savait qu'elle devenait plus instable que jamais. Elle n'avait, un jour, pas hésité un seul instant à sauter sur lui alors qu'elle était dans cet état second. Depuis, il savait qu'il devait s'éloigner d'elle lorsque cela arrivait, attendre que tout s'arrète.... si cela devait s'arrèter un jour. De son côté, Hime laissa apparaître alors dans le derrière de son corps une queue aussi blanche que le reste du chakra. Mais une particularité vint s'installer. Autour de cette queue vint se mettre à tournoyer d'étrangements petites rafales de vent, formant un cyclone autour de cette masse de chakra. Hime, qui n'avait pas bougé depuis le début, rouvrit brusquement les yeux en repoussant violement la main de Yumee. Ses yeux avaient changé du tout au tout. Devenu d'un rouge sang vif, ils étaient coupés maintenant par une fente noire, semblable aux yeux d'un chat. Or, ce n'était pas là les yeux d'un chat, mais bien ceux d'un démon. Il ne fallut aussi que peu de temps pour que les anbus comprennent à leur tour. L'agitation commença alors à envahir les hommes perchés sur le dôme de pierre. La surprise était compréhensible.

    « C'est impossible ! Cette fille est aussi une jinchuuriki ?! »

    « C'est pas bon ! Kazekage-sama pourrait perdre le contrôle sur son démon ! »

    « Il faut se débarasser d'elle sur le champs ! »

    Tous envoyèrent alors, dans un geste synchrome, une pluie de kunaï. Mais un bref mouvement de la queue du démon permit d'envoyer une légère rafale de vent assez puissante tout de même pour arrèter les armes qui vinrent s'écraser au sol. Cette attaque, qui aurait dû contribuer à attirer son attention vers les anbus, n'y fit rien. Ses yeux étaient rivés sur cette jeune fille droite et frêle face à elle. Vers ce chakra bleûté qui l'entourait encore. Aucun mouvement. Seules leurs queues fouettant l'air violement et férocement. Ce fût alors Hime qui engagea le premier coup. Tandis que des griffes lui étaient poussées au bout des doigts, elle donna un violent coup droit devant elle, visant bien entendu cet autre détentrice d'un démon. Cette autre maudite. A cette vision, les quatre anbus hésitèrent fortement à redescendre. L'ordre était de rester là-haut. Le bijuu de la Kazekage pouvait ressortir à tout moment. Il étai grandement risqué de les rejoindre. Mais d'un autre côté, s'ils ne faisaient rien.....

    « Kazekage-sama !!! »

    Une nouvelle attaque d'Hime qui, une fois encore, n'atteignit que le vide. Habile. Cette fille était habile, et cela ne faisait qu'intensifer la haine d'Hime à son égal. Soudain, alors que les deux êtres se faisaient face, Hime poussa un cri inhumain. Le cri du démon. Les êtres en-dehors du dôme qui pouvaient être à proximité n'y restèrent pas longtemps. Enfin de la place de libre et un peu plus de calme. Mais c'était-là aussi un bon moyen de rameuter du monde....
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