Symphonie nocturne [Topic clos]

Il n’y avait rien d’imparfait et rien à redire sur le corps de Destra Shizuka, que des yeux avides à poser sur des rondeurs parfaites. Une fois n’était pas coutume, il faisait passer le plaisir avant les obligation, il faisait passer SON plaisir avec celui de l’île. Toujours habitué à courir à droite et à gauche, a taper sur un éventuel « rival » -si l’on pouvait appeler ainsi un punching ball de jounin, et à régler les problèmes important de la ville. Il faut dire que gérer une ville tel que Tsuki était difficile, je dirais même que c’était plus dure que de tenir Suna ou Konoha. En effet, il fallait que le moins de personnes possible soient au courant de leurs existence mais approvisionner l’île souvent car personnes n’étaient raisonnable dans un ville comme celle-ci. Les civils se mélangeant aux Ninja, ils acceptaient tout le monde, du moment que cella était utile à la communauté. Akira avait fait mains basse sur toute l’économie et sur le pouvoir décisionnaire. Vous pouvez penser que beaucoup de personnes auraient pu remettre son pouvoir. Et bien c’est pour cela que tout les mois, il y avait un combat entre le meilleurs combattant de l’île et notre jeune homme. A chaque fois, il détruisait quasiment son adversaire, laissant jaillir toute sa colère et sa haine, laissant le fauve entrer dans l’arène et le démon se repaître des chaires.

Peut-être était ce côté sombre, mystérieux et dangereux qui attirait la jeune femme ? Peut-être que Oui, peut-être que Non. En tout cas, depuis leur première rencontre, il avait trouvé la Nuke-Nin particulièrement belle. Intelligente et passionnante, elle devait être une amante parfaite au vue de son âge… Et de sa facilité a séduire notre Tsukikage. Bon, ok, c’était un gamin mais il était plutôt mature et plutôt prématuré de ce côté la. Il faut dire qu’un rebelle à un petit côté séduisant et magnétique. Bref, quand elle lui avait posée des questions, il avait acquiescé et lui avait donné rendez vous chez lui, son véritable chez lui. Pas son Palais. Elle allait avoir une surprise en venant.

Une maisons de taille moyenne en brique grise et au toit noire surplombait tout le pays du haut de sa falaise. La maisons, en parfaite adéquation avec le paysage, se fondait presque avec celui-ci. Seul, un homme, dans l’herbe qui poussait étrangement en cet endroit, avait les yeux fermé. Lorsque Shizuka s’avança dans l’allé de gravier, il leva la tête la regardant dans les yeux.

IL sourit lorsqu’elle parla. Il n’était plus le chef autoritaire. Il n’était qu’Akira, tel qu’elle l’avait croisé auparavant… Seulement avec un poids de plus sur les épaules et une douleur qui lui tordait l’âme… Tout comme cette haine qu’on sentait se dégager par les pores de sa peau, malgré son calme apparent. Il tourna son regard rouge sang dans les yeux de Shizuka.

« Les yeux sont les reflets de l’âme. »

Si c’était le cas, il aurait vu instantanément tout ce qu’elle voulait. Malheureusement, il s’y refusait, c’était la seul personne qu’il n’arrivait pas à juger, elle avait trop attiser sa sympathie pourqu’il face quelque chose d’aussi incorrect.

Cette réponse voulait dire en quelque sorte : « Viens, assis toi et regarde. Pas besoins de mots. Mais pose et je répondrais. »

Un sourire figée sur le visage, les yeux perdu dans le vide, shizuka due avoir l’impression qu’il n’écoutait pas. Faux, il écoutait tout, retenait tout, il avait été elevé comme cela, comme un Ninja. Il faut dire qu’a son âge, avoir de telles capacités était étrange… Il était donc logique que son passé dut lourd et très remplie. Il avait vu les pires êtres, les pire abomination que la planète avait pu engendré. Des pillards, des violeurs d’enfants, des tueurs en série qui dépeçait leurs victimes en petit morceau…Des torturé, des brûlé vif ou bien écorché vif… Sa vie n’avait jamais été rose, il n’avait jamais eut vraiment d’amis, de famille et encore moins d’une compagnie féminine rassurante… Il n’avait eut que des coups d’un soir, des amours éphémères et n’avait jamais goûter au joie de l’amour, à parts celui qui était physique. Enfaîte, son monde, était celui de la nuit et toutes les horreurs qu’il y avait en bas, il n’en avait cure… Ce n’était que menu fretin, une population utile, qu’il devait garder pour que son écran fonctionne, pour que l’on ne se doute pas vraiment de ses réel intentions, de son objectif finale… Qu’on pense simplement qu’il voulait que le chaos règne, était très utile pour lui.

Quelqu’un d’intelligent, quelqu’un de précoce. Il était passionnant.

Elle parla. Elle savait pour son clan ? pas mal. Elle n’était pas loin de la vérité, elle avait même fait mouche. Mais cela n’étonnait pas vraiment. Il connaissait aussi bien les Destra qu’elle connaissait les Itosugi. Devait-il étaler son savoir ? Non, la connaissance est quelque chose d’important, et plus elle est usée et moins la puissance de celle-ci sera accordé a son détenteur. Enfaîte, si lui savait quelque chose sur les Destra, elle ne savait pas qu’il en avait connaissance… Arme puissante pouvant déstabilisé un adversaire au dernier moment. Enfaîte, leur clans se ressemblaient fortement, des ninjas intelligent et fourbe. Sauf que son clan permettait plus de possibilité à son niveau.

Elle avait fini de parler. Il ne l’avait pas interrompue une seul fois, n’avait points exprimer ses sentiments. Il écoutait et analysait tout malgré son désir de neutralité et de calme. Il ne pouvait empêcher son cerveau de tourner et de chauffé… Il n’avait pas connue de repos depuis bien longtemps… Et la dangerosité de l’île faisait passer tout son corps en mode survie, contre son gré. Se tournant vers la jeune fille, il plongea son regards dans le sien en tournant son menton du doigt. Une poupée fragile, voilà ce qu’elle était pour lui, il aurait pu la casser à tout instant, d’un seul coups, de par sa seul volonté.

Son sourire mysterieux, il conitnua en regardant le paysage.

Sourire nostalgique, yeux dans le vide.

Il eut un petit sourire amusé. Elle ne pouvait pas vraiment comprendre. Les morts qui jonchait la route de étaient tellement nombreux qu’il ne distinguez mêmes plus ses propres pieds. Il avait tellement tué et tellement de personnes étaient morte à cause de lui, à cause de ce qu’il avait au fond de lui… A cause d’une haine si profonde qu’elle pouvait tuer un être d’un seul regards, d’une colère si foudroyante qu’elle n’était plus visible. Au plus profond de son être se cachait une bête monstrueuse, pire que n’importe quel démon. Cette bête avait un nom… Souvenirs… Ou ressentiments, peut-être même Remords. Il n’avait rien plus faire et voilà ou il en était maintenant. Un pauvre Garçon, déserteur, absolument abominable.

Il se dégoûtait lui même et ce demandait comment quelqu’un pouvait le trouver correcte. Il refoula des larmes aux fins fond de son âme et la bête ricana. Elle se nourrissait de tout cela, de tout ce qui était négatif en lui. On aurait dit comme un dédoublement de personnalité sauf que l’entité n’avait pas de conscience propre, elle pensait comme Akira et lorsqu’elle se montrait, elle ne faisait qu’exagérer et pousser a son paroxysme les émotions du Tsukikage.

Et il n’exagérait pas. Il avait plus souffert, plus tué et avait vécut beaucoups plus de choses qu’une personnes de cinquante ans. Il était un petit garçon à qui on avait enlevé sa jeunesse. Il n’était plus rien qu’une boule de colère brute, plus qu’une erreur…

Une larme coula.

Larme rédemptrice, larme à laquelle il s’accrocha. Peut-être était-il encore comme les autres. Peut-être avait-il encore une chance d’apprécier ce paysage a sa juste valeur, pas en le voyant détruit et sanglant. Peut-être qu’un jour la nourriture n’aurait plus le goût de cendre et l’eau de sang.

Qu’une homme faible. Il était faible. Colère, douce colère m’emportant dans la folie. Je ne veux plus de toi.

Dit-il dans un sourire provocateur, s’approchant doucement de Shizuka, tel un félin flairant sa proie, tel un animal sauvage qui n’attaque pas, intrigué par la créature qu’il a devant lui. Il sortit un étrange tube de sa poche. Une pipe très longue et lourde, faites de métal. Il l’alluma en claquant des doigts mais sans utiliser de chakra… Etrange n’est-ce pas ? Il tira une bouffée et dit à la jeune femme :

Dit-il en fermant les yeux. Il ne continua pas. Il était incapable de dire un mot de plus sans que sa voix ne tremble. Et il ne voulait pas, il ne devait pas trembler. Tandis que l’a jeune fille jouait, il se leva, enlevant son haut. Il ouvrit ses éventails et Dansa.

Voluptueuse, fraîche et provocatrice. Danse typique de Suna. Il avait appris à danser avec les éventails dès son plus jeune âge, vieille tradition de son clan pour les gens comme lui, ceux possédant le Dojutsu. Cette danse semblait lui faire mal et était magnifique par sa gravité. Un éventail dansa et suivit l’autre se rencontrant dans un battement de cœur, une simple pulsation, un rythme. D’un geste rapide du poignet, des papillons de feux s’élevèrent des éventails suivant le mouvement de sa danse… C’était le vent qui leurs dictaient leurs chemins.

Ainsi, il lui montra son héritage et une sorte de partie de sa vie. D’un mouvement sec et souple, il ferma les éventails et les rangea. Ses yeux plongés dans ceux de la belle blonde.